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Avinash Ramtohul: «Le “cloud computing” élimine les lourds investissements dans les infrastructures informatiques»
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Avinash Ramtohul: «Le “cloud computing” élimine les lourds investissements dans les infrastructures informatiques»
Où Maurice se situe-t-il par rapport à l’utilisation du «cloud computing», cette technologie qui permet d’avoir accès à des services informatiques via Internet grâce à des infrastructures délocalisées ?
Les sociétés basées à Maurice, de même que le gouvernement mauricien, l’ont compris. Le recours aux nouveaux outils devant leur permettre d’offrir des services innovateurs et compétitifs est un passage obligé pour placer l’économie sur la voie de la croissance. Le cloud computing en est un. Il permet de créer l’opportunité de réduire les coûts d’opération dans les secteurs privé et public.
Le recours au cloud computing élimine de lourds investissements dans des infrastructures informatiques. Et réduit les coûts associés à leur administration grâce à l’automatisation des opérations. Maurice est prêt à amorcer une transformation de son environnement opérationnel.
Quel rôle Oracle Mauritius a-t-elle joué dans la quête des opérateurs de nouveaux outils informatiques ?
Oracle Mauritius opère dans la région depuis ces 20 dernières années. Seule, notre société n’aurait jamais pu répondre aux besoins des secteurs privé et public en termes de solutions novatrices. Nous disposons d’un réseau de partenaires dans le pays. C’est un facteur qui nous a permis de soutenir des secteurs de service essentiels. Ceux-ci ont été identifiés par le gouvernement leur transformation a été indispensable pour permettre au pays d’amorcer les étapes de son développement.
La transformation numérique des services du gouvernement a eu trois incidences. Elle a permis de disposer de plates-formes flexibles et capables d’intégrer les exigences émergentes. Elle a contribué à améliorer la qualité et la prestation des services et réduire les coûts d’opération. Finalement,elle a aidé à soutenir les fondements du modèle économique que le pays a choisi pour son développement.
Quels sont ces services qui ont eu recours au «cloud computing» pour s’adapter aux nouvelles exigences du marché, en terme de services et des produits ?
La démarche de Kolos Cement, un important producteur de ciment à Maurice, en est la parfaite illustration. Pour rehausser la compétitivité à l’égard de son principal concurrent, Kolos Cement a remplacé ses équipements de production par une plateforme moderne. Celle-ci est capable de renforcer la base de sa visibilité, de rationaliser les processus depuis la production jusqu’aux marchés et d’intégrer le système de fonctionnement de son pont-bascule à des dispositifs mobiles.
Quel impact le recours au «cloud computing» a-t-il eu sur les opérations de Kolos ?
On peut en énumérer sept. Kolos Cement a pu, entre autres, augmenter sa productivité en rationalisant la production du ciment, les achats et les ventes. Pour y parvenir, des terminaux reliés à une plate-forme du cloud computing fourni par Oracle ont été installés chez 25 de ses revendeurs dans le pays. Les effets des risques financiers de ses opérations ont pu être minimisés en améliorant le contrôle de ses revenus, la collecte des recettes et la gestion de son portefeuille d’endettement.
Comment se différencier dans un secteur aussi compétitif que celui de la prestation de services liés à la technologie du «cloud computing» ?
Cette différenciation se manifeste dans trois domaines. Il s’agit de pouvoir proposer un produit susceptible de contribuer à la croissance de la clientèle. En deuxième lieu, nous disposons d’une feuille de route qui permet aux sociétés de démarrer en douceur. Par la suite, ils peuvent accélérer leur intégration dans l’univers du cloud computing.
Finalement, c’est en donnant la possibilité aux clients de ne confier qu’une partie de leur opération sur la plate-forme cloud computing que propose Oracle. Et de consacrer le reste des opérations au niveau des infrastructures informatiques.
Quels sont les avantages qui justifieraient le recours à la technologie du «cloud computing» ?
Je signale, entre autres, la possibilité d’innover sans avoir à subir les contraintes d’un changement d’infrastructure qui s’opère dans la situation actuelle. Le service à la clientèle en bénéficie et permet de s’adapter à ses besoins.
La transformation numérique crée les conditions pour approfondir la connaissance de la clientèle. Ce qui permet aux sociétés et au gouvernement de renforcer leur proximité clientèle.
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