Votre opinion sur le combat que les femmes cleaners mènent actuellement ?

J’ai parlé aux grévistes et pris connaissance de leurs doléances et requêtes. On comprend tout de suite la situation en les voyant au jardin de la Compagnie et en leur parlant. C’est un combat tout à fait légitime. Idem pour leurs demandes ! C’est aberrant qu’une personne ne vive que de Rs 1 500 par mois.

Quel sont vos sentiments vis-à-vis de cette grève ?

 Le gouvernement devrait écouter ce que ces femmes ont à dire. Il faut promouvoir l’esprit de dialogue dans ce type de cas. Un point important que je veux soulever : les cleaners sont des personnes indispensables pour le bon fonctionnement de tout établissement. Comment peut-on rouler une école sans cleaners ? Qui plus est, elles font un travail difficile et il faut voir la chose dans l’ensemble et mettre tout le monde sur un pied d’égalité. Dire qu’on peut dépenser Rs 2 millions en électricité pour la célébration d’une fête et qu’on ne peut soulager une personne percevant Rs 1 500 mensuellement !

Vous vous joignez à la Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) pour ce combat. Qu’en est-il de votre implication à ce stade ?

 Je me sens interpellé par une telle injustice en tant que patriote et c’est pour cela que je les rejoins. Pour assurer le bon fonctionnement des choses tout en leur prodiguant des conseils. Tout cela n’a qu’un seul et unique but : trouver une solution pour ces personnes.

Et quelle serait la solution ?

 La décision qui sera prise doit tout d’abord être humaine. Ces femmes doivent être prises sous la tutelle du ministère concerné. Les procédures doivent être entreprises rapidement et ne doivent pas traîner en longueur. Plusieurs autres solutions qui peuvent satisfaire les deux parties sont aussi possibles.