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Cleaners en grève: «L’ancien ministre Bunwaree avait trouvé la solution», dit Shakeel Mohamed

23 octobre 2017, 14:14

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Cleaners en grève: «L’ancien ministre Bunwaree avait trouvé la solution», dit Shakeel Mohamed

Il s’est rendu au chevet des cleaners qui en sont à leur huitième jour de grève, ce lundi 23 octobre. Et Shakeel Mohamed est catégorique. «C’est un drame humain qui est en train de se jouer.» Raison pour laquelle le chef de file du Parti travailliste au Parlement demande au «gouvernement de se ressaisir». 

Shakeel Mohamed dit s’être rendu au jardin de la Compagnie aujourd’hui, à la demande de Reeaz Chuttoo avec qui il a eu une conversation téléphonique, dimanche 22 octobre. Il révèle que déjà en 2013, le membre de la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé (CTSP), ainsi que Jane Ragoo lui avaient parlé du cas des cleaners touchant un salaire mensuel de Rs 1 500. Il était alors ministre du Travail.

«La solution est venue du ministre de l’Éducation, Vasant Bunwaree. Il avait présenté un Cabiner paper en septembre ou octobre 2014», se rappelle Shakeel Mohamed. L’idée était que les cleaners ne soient plus employés par les contractuels. Malheureusement, poursuit le chef de file des rouges au Parlement, il y a eu les élections de 2014 et le Cabinet paper a été rangé au fond d’un tiroir. 

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«Si gouvernman péna lidé pou réglé sa problem-la, omwin kopié séki lézot pé proposé.»

Pour Shakeel Mohamed, la solution à ce problème existe. D’ailleurs, elle a été trouvée par l’ancien gouvernement. Sans compter les propositions faites hier, lors de la réunion du comité de soutien aux grévistes au centre social Marie reine de la paix. «Si gouvernman péna lidé pou réglé sa problem-la, omwin kopié séki lézot pé proposé.»

Il devait également tacler Etienne Sinatambou. Ce dernier a, lors de sa conférence hebdomadaire, samedi 21 octobre, avancé que les cleaners en grève touchent Rs 10 00 par mois. Ce qui a été démenti, preuves à l’appui. «C’est grave, il a menti.» 

Shakeel Mohamed a notamment donné un conseil au porte-parole du gouvernement. «Li bizin résézir limem. Li pé fer limem plis ditor.»