La police de Flacq a interrogé depuis mercredi 25 octobre la cleaner qui a frotté du piment sur les lèvres des enfants fréquentant une école maternelle de l’Est. Cette dernière, qui avait été promue institutrice, a été relâchée sur parole.

Pour leur part, les parents et les élèves ont effectué une séance d’identification ce jeudi. «Un par un, les enfants ont pointé du doigt la dame qui leur a fait du mal», soutient un parent d’élève, Dielleen Chinapayen.

En attente d’une décision du juge Fekna

La bienfaitrice de cette école maternelle de l’Est compte arrêter le financement de l’établissement. Elle pense mettre la clé sous le paillasson surtout après les récents articles de presse qui ont relaté les maltraitances subies par les enfants.

Toutefois, en ce qui concerne la fermeture de l’école, la décision sera prise par le juge Prithviraj Fekna ce vendredi. Alors que la directrice a souhaité pour cause de sécurité que l’établissement ferme ses portes, le ministère de l’Education et celui de l’Egalité ont protesté contre la clôture.

Selon eux, cette décision risque de porter préjudice à l’éducation des petits. Le juge compte entendre les diverses parties et prendra une décision par la suite.