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Sur les bords de la rivière Latanier

27 octobre 2017, 03:40

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Sur les bords de la rivière Latanier

La rivière Latanier. Le nom est évocateur…. Nostalgie assurée. Retour en enfance, les jeux d’antan, comme la marelle, lamok, cache-cache. Ça sent bon le bon vieux temps. À nos oreilles résonnent les notes et paroles des chansons lui rendant hommage. «Po pasé la rivier Tanier…» Nombreux sont les Mauriciens qui ont été bercés au son de cet air.

Ces paroles, qui font aujourd’hui partie de notre patrimoine, racontent l’histoire d’une vieille dame rencontrée au bord d’une rivière, la rivière Tanier. Cette berceuse remonte à aussi loin que les années 1850. Du moins, en ce qui concerne la mélodie.

La rivière Latanier

On raconte que c’est le violoncelliste Fery Kletzer, un Hongrois, qui est le compositeur de cette mélodie mélancolique. Il aurait été inspiré lors de sa visite dans l’océan Indien, notamment à Maurice et à La Réunion. Les paroles ont, quant à elles, été inspirées de la réalité locale.

Cette chanson a été un réel coup de projecteur sur la rivière Latanier. Le nom de ce cours d’eau a, en fait, été déformé dans la berceuse. Cependant, on arrive bien à imaginer que la vie le long de ce cours d’eau qui traverse une bonne partie du district de Port-Louis, a dû être riche d’histoires et inspirer un auteur.

La rivière Latanier prend sa source au pied de la montagne Pieter Both et continue sa course pour aller se jeter dans le port. En cours de route, elle traverse plusieurs quartiers et rues des faubourgs de la capitale : nommément Vallée-des-Prêtres, Caro-Lalo, Sainte-Croix, Roche-Bois.

Les habitations s’accrochent aux rives de la rivière. Quitte à avoir à faire face aux catastrophes naturelles en temps de grosses pluies. En effet, de nos jours, si la rivière Latanier fait les grands titres, c’est plus à cause de la pollution et des catastrophes que pour sa beauté. Comme pour confirmer ce que dit la berceuse : «La vie est souvent dure pour certains au bord la rivière Tanier...»