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Bois-Marchand: des planteurs perdent plus de Rs 1 million
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Bois-Marchand: des planteurs perdent plus de Rs 1 million
Fines herbes, brèdes, radis, giraumons, ou encore patates chinois… tous bons à jeter. C’est le cœur gros que les planteurs de Bois-Marchand nous ont fait visiter leurs «caro». Les plantations n’ayant pas été arrosées, les légumes n’ont pas résisté.
Ils pointent du doigt l’Irrigation Authority. Après qu’ils ont rapporté le cas, des fonctionnaires sont venus sur place leur expliquer qu’un moteur était tombé en panne. Sauf que durant plus de cinq semaines, personne ne s’est soucié de trouver une solution à leurs problèmes, ni n’a fait repartir le moteur.
Leurs pertes, estiment-ils, sont évaluées à plus d’un million de roupies. «Le gouvernement va-t-il nous rembourser cet argent ?» Ils sont tous des planteurs qui ont été relocalisés de Riche-Terre à Bois-Marchand, déclare Veermanand Kallooa, l’un d’eux. «Nous avons tout le temps été des victimes dans notre travail.»
À quelques semaines des festivités du Nouvel an, ces planteurs de Bois-Marchand Multipurpose Cooperative Society expliquent qu’après avoir vu leurs plantations s’étioler jour après jour, en raison du manque d’eau, ils auront à encore patienter et tout recommencer à zéro avant de pouvoir à nouveau commencer à récolter.
Aide financière
«Vu que nous avons tout perdu et que nous n’avons pas d’autre travail, il nous est difficile de trouver de l’argent en ce moment pour acheter d’autres plantules ou semences pour notre plantation. Les légumes qui restent ne sont plus comestibles», indique Veermanand Kallooa.
Vu que ce qui se passe est attribuable à l’Irrigation Authority, cet organisme devrait, selon eux, les aider financièrement pour faire repartir leurs plantations. «Depuis le début, elle savait qu’il y avait un souci avec l’un des moteurs des arroseurs mais elle n’a, à aucun moment, pro- posé une solution», se désole-t-il.
«Nous n’avons pu nourrir notre famille convenablement depuis cinq semaines. Croyez-vous que c’est facile pour nous de vivre une pareille situation? Nous avons passé beaucoup de temps à cultiver cette terre. Aujourd’hui nous avons tout perdu et devons recommencer à zéro», explique-t-il avec tristesse.
Contacté, un fonctionnaire du ministère de l’Agro-industrie a fait comprendre que les autorités en ont été informées et qu’elles comptent entamer des réparations prochainement afin que les planteurs puissent redémarrer leurs activités.
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