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Négligence médicale alléguée: sa santé se détériore après une opération
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Négligence médicale alléguée: sa santé se détériore après une opération
Rama* est catégorique. Sa femme a été victime de négligence médicale à l’hôpital de Flacq. Neeta*, habitant St-Julien, a subi une opération, le 8 octobre, pour enlever des calculs dans sa vésicule biliaire. Or, après l’opération, sa santé s’est détériorée et elle dû subir une seconde opération, le 14 octobre.
La quinquagénaire a été autorisée à rentrer chez elle, le 18 octobre, mais a dû être admise à nouveau à l’hôpital de Flacq, lundi (23 octobre), car sa plaie ne s’était pas cicatrisée. Son époux a porté plainte au poste de police de la localité, le 17 octobre, et a écrit au ministère de la Santé. Il explique que le surintendant de l’établissement a rejeté sa plainte de négligence médicale.
Rama revient sur le fil des événements. «Ma femme commence à souffrir de douleurs au ventre en avril. Elle est admise à l’hôpital de Flacq, où on lui dit qu’elle a des ballonnements dus à une accumulation de gaz dans l’intestin.»
Opération urgente
Or, une semaine plus tard, Neeta rentre à la maison, toujours souffrante. «Je prends rendez-vous chez un médecin du privé, à Flacq, pour qu’il effectue une échographie. Il constate que mon épouse a des calculs dans sa vésicule biliaire et lui donne une note pour qu’elle soit opérée d’urgence à l’hôpital», relate Rama.
Neeta est alors admise à l’établissement hospitalier. Mais dans un premier temps, «elle ne peut être opérée car le personnel médical n’arrive pas à baisser son taux de glycémie. Ce n’est que le 8 octobre qu’un médecin décide de l’opérer et enlève six calculs de sa vésicule», souligne son époux.
Toutefois, deux jours seulement après l’opération, l’état de santé de la quinquagénaire empire. «Elle commence à vomir et a le ventre gonflé.» Rama parle alors au médecin qui lui fait comprendre que sa femme a contracté une infection.
«Elle est alors opérée d’urgence par un autre médecin qui enlève cinq autres calculs, qui n’avaient pas été enlevés lors de la première opération», avance l’habitant de St-Julien. Ce dernier décide alors d’aller rencontrer le surintendant de l’hôpital pour lui faire part de ce cas de «négligence médicale».
Une enquête interne sera ouverte
Cependant, le surintendant refuse de prendre cette affaire en considération. «Mon épouse sort de l’hôpital mais son état de santé ne s’améliore toujours pas car sa plaie ne s’est pas cicatrisée et elle éprouve toujours des douleurs au ventre.»
Neeta est, par la suite, allée se faire des pansements au dispensaire de St-Julien avant de se rendre à celui de Quartier-Militaire. Mais sa santé ne s’améliore toujours pas et elle est à nouveau admise à l’hôpital de Flacq lundi.
Interrogé, l’attaché de presse du ministère de la Santé, Jameer Yeadally, affirme qu’une enquête interne sera ouverte au niveau de l’établissement hospitalier sur le cas qui a été référé à la police. D’ajouter que l’hôpital collaborera pleinement avec la police.
*Prénoms modifiés
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