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Reeaz Chuttoo: «3 000 emplois peuvent être créés en régularisant la situation des gardiens»
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Reeaz Chuttoo: «3 000 emplois peuvent être créés en régularisant la situation des gardiens»
Nouveau combat pour Reeaz Chuttoo, après celui des cleaners. Le président de la Confédération des travailleurs des secteurs privé et public (CTSP) s’attaque cette fois au sort des gardiens. «Les gardiens sont les plus mal payés à Maurice», a martelé le syndicaliste face à la presse, ce vendredi 3 novembre.
Selon Reeaz Chuttoo, il faudrait que la loi soit amendée pour régulariser la situation de ces travailleurs. Il en est persuadé : cela permettra la création de quelque 3 000 emplois. «Kapav pou mank dimoun tou.» Le syndicaliste va même plus loin : «C’est une décision politique qui va bénéficier au pays.»
Le dossier des gardiens, précise le syndicaliste, s’insère dans le cadre de la «croisade contre la précarité». Actuellement, fait-il ressortir, ces employés travaillent 72 heures par semaine. «On entend dire qu’ils sont payés Rs 8 000. C’est pour les 72 heures de travail. Souvent quand il n’y a pas de relève, ces gardiens de sécurité travaillent 24 heures d’affilée.» Or, fait valoir Reeaz Chuttoo, «la loi préconise onze heures de repos avant de prendre son shift».
«Eski nou pou kontign pran bann bolom 60-70 ans pou bouss trou ?»
S’appuyant sur les dispositions légales, le président de la CTSP ajoute «que si un employé ne jouit pas d’une bonne santé physique ou mentale, il peut rentrer chez lui». Pourtant, les gardiens ne peuvent pas agir de la sorte car ils seront mis à la porte.
«Eski nou pou kontign pran bann bolom 60-70 ans pou bouss trou ? Ou, une fois pour toutes, on amende la loi pour que ces employés travaillent huit heures par jour; neuf heures à la rigueur s’ils trouvent un arrangement avec leurs employeurs ?»
Par ailleurs, à 15 heures, aujourd’hui, Jane Ragoo et Reeaz Chuttoo vont déposer devant le comité technique institué par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, pour se pencher sur les revendications des cleaners. Idem pour les trois anciens ministres de l’Éducation Vasant Bunwaree, Steve Obeegadoo et Armoogum Parsuramen.
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