Leur sortie a viré au drame jeudi. Quatre jeunes de 18 à 21 ans ont été victimes d’un accident à Forbach. Trois d’entre eux, dont le conducteur de la voiture, s’en sont sortis avec des blessures, mais le quatrième passager, Riedewaan Marie, 19 ans, est décédé à l’hôpital SSRN. Ses funérailles ont eu lieu vendredi 3 novembre.

À Bel-Air-Rivière-Sèche, où habite la victime, proches et amis sont venus lui rendre un dernier hommage. Le 26 novembre de l’année dernière, c’est son père, Clément Marie, 60 ans, qui a rendu l’âme à l’hôpital de Flacq à la suite d’un accident. Ce dernier avait été renversé par une voiture à Bel-Air.

Riedewaan Marie laisse derrière lui sa mère et sa sœur de 22 ans. Le jeune homme était étudiant en HSC au New Educational College et voulait faire carrière comme décorateur d’intérieur. Selon sa famille, il respirait la joie de vivre.

Les jeunes hommes revenaient d’une randonnée lorsque leur voiture a dérapé à Forbach. Le véhicule, conduit par un proche de Riedewaan Marie, âgé de 19 ans, s’est retrouvé les roues en l’air. Les quatre ont été transportés à l’hôpital SSRN à Pamplemousses, mais uniquement trois d’entre eux ont pu rentrer chez eux après avoir reçu des soins.

Le conducteur de la voiture a subi un alcotest qui s’est révélé négatif. Il a obtenu son permis il y a quelques mois seulement. Le jeune homme a comparu devant le tribunal de Pamplemousses où une accusation provisoire d’homicide involontaire a été retenue contre lui.

Pris d’un vertige

Le conducteur du véhicule a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 10 600. Dans sa déposition au poste de police de Plaine-des-Papayes, il a expliqué qu’il avait eu le vertige lors de l’accident. «Kouma inn ariv kot ron pwin, monn trouv nwar ek monn perdi kontrol», a-t-il dit.

L’autopsie pratiquée par le médecin légiste de la police, le Dr Maxwell Monvoisin, a attribué le décès de Riedewaan Marie à ses multiples blessures. Les proches de la victime sont, eux, dans l’incompréhension. «Toultan zot abitié sorti ansam, zamé zot pa gagn okenn problem…»