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Tourisme spatial: l’État décaisse 100 millions de roupies
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Tourisme spatial: l’État décaisse 100 millions de roupies
Planète Terre. Sur une petite île appelée Maurice. Le Conseil des ministres, composé des membres du parti soleil, a accepté, le 26 octobre, d’allouer un montant de 2,6 millions d’euros, soit quelque Rs 100 millions, pour la création d’un Aerospace Research Education and Training Centre. Le but : se rapprocher des étoiles, démocratiser l’accès au tourisme spatial, aux technologies de pointe et démarrer des recherches relatives à l’apesanteur. Mais aussi créer du travail pour les Mauriciens dans ce secteur.
Ce Projet volant non identifié atteindra-t-il les frontières du réel ? Nous avons arrimé le vaisseau et les questions à l’oreille du ministre du Tourisme. «Il s’agit bien d’un projet du gouvernement mauricien. Avec un changement de mentalité, de la confiance dans le gouvernement et un sentiment patriotique, il va aboutir», lance Anil Gayan.
Pourquoi aller vers le tourisme spatial ? Les ministres veulent-ils expédier quelques-uns des leurs collègues sur planète lointaine, genre Uranus? «C’est un secteur innovant, qui sera important dans les prochaines années. Il faudra peut-être cinq ou dix ans pour y arriver mais c’est un projet visionnaire.»
Oui, mais concrètement, ça donnera quoi ? Va-t-on construire des vaisseaux et organiser des group tours du côté des trous noirs ? Accueillera-t-on des touristes venus d’ailleurs ? Des machines capables de voyager à travers le temps et l’espace ? Pour une réponse logique, il faudra repasser.
Toujours est-il que le tourisme spatial est déjà une réalité. Quelques chanceux milliardaires ont eu la chance d’apercevoir la planète bleue à travers le hublot. Parmi, Dennis Tito (du 28 avril au 6 mai 2001), Mark Shuttleworth (du 25 avril au 5 mai 2002), Gregory Olsen (du 1er octobre au 11 octobre 2005) ou encore Anousheh Ansari (du 18 septembre au 29 septembre 2006). Cette américano-iranienne a été la première femme touriste de l’espace. Tout ce beau monde a dû débourser entre 20 et 30 millions de dollars, soit quelque Rs 1 050 000 000, pour avoir des étoiles plein les yeux.
Et puis, le fantasque et fortuné Richard Branson annonce le grand retour de Virgin Galactic dans l’espace. Le PDG du groupe Virgin a indiqué la reprise du programme de tests, retardé par le crash du SpaceShipTwo en octobre 2014. La navette suborbitale s’était désintégrée en vol, entraînant la mort tragique du co-pilote Michael Alsbury.
Virgin Galactic avait déjà repris ses essais en vol en décembre 2016 avec la version améliorée de SpaceShipTwo, la VSS Unity qui a réussi son entrée dans l’atmosphère il y a quelques mois. En reprenant les tests, Richard Branson ne perd pas de vue son objectif : proposer des vols commerciaux dans l’espace pour des particuliers.
Richard Branson voudrait faire partie du premier voyage en milieu d’année prochaine, et espère que le premier vol de tourisme spatial se fera fin 2018.
(Source : numerama.com. Pour en savoir plus : http://www.20minutes.fr/ sciences/2023115-20170302- tourisme-spatial-suffira-avoirargent-partir)
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