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Paradise Papers: un multimilliardaire angolais a menti à la FSC
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Paradise Papers: un multimilliardaire angolais a menti à la FSC
Après Álvaro Sobrinho, cette fois-ci, c’est au tour de Jean-Claude Bastos, un autre homme d'affaires angolais basé en Suisse, de faire parler de lui. Ce dernier, Chief Executive Officer (CEO) de Quantum Global, qui opère une branche mauricienne, aurait menti à la Financial Services Commission (FSC), rapporte le quotidien suisse Tages Anzeiger.
Jean-Claude Bastos n’aurait pas fait mention d’une offense pour laquelle il a été reconnu coupable, en juillet 2011, révèle les Paradise Papers, fruit d'un travail d’investigation effectué par plus de 380 journalistes. D’ailleurs, le 27 avril dernier, l’express avait mis en exergue plusieurs anomalies sur Jean-Claude Bastos et Quantum Global Mauritius.
Selon Tages Anzeiger, le tribunal pénal de Zoug, en Suisse, a reconnu Jean-Claude Bastos et un autre partenaire coupables de «multiple qualified unfair business dealings» le 13 juillet 2011. Les deux étaient soupçonnés d’avoir détourné de l’argent.
Selon le journal suisse, les Paradise Papers font la lumière sur une anomalie dans l’application de Jean-Claude Bastos à la Mauritian Financial Market Authority, soit la FSC. Le CEO de Quantum Global aurait envoyé une lettre de son avocat, Martin Neese, qui se trouve être également membre du conseil d’administration de la compagnie, à la FSC.
Dans la missive, l’avocat n’aurait pas présenté les faits du jugement tels qu'ils sont. Il aurait menti. «L’avocat écrit que Bastos ne s’est pas enrichi de cet argent. Les juges, cependant, expliquent explicitement dans le jugement que Bastos et son partenaire s’étaient indirectement enrichis en connexion avec un paiement de 80 000 francs», peut-on lire dans le journal.
De plus, toujours selon Tages Anzeiger, Martin Neese affirme dans sa lettre que Jean-Claude Bastos a été condamné à payer 4 500 francs. En réalité, le tribunal pénal de Zoug l’aurait condamné à payer 160 000 francs.
Jean-Claude Bastos aurait, dans un questionnaire de la FSC, menti sur ses démêlés avec la justice, affirmant qu’il n’était pas «involved in a lawsuit». Pourtant, le journal souligne qu’il fait toujours l’objet d'un procès.
Dans une déclaration à Tages Anzeiger, Bastos s’est contenté de dire simplement qu’il n’a pas donné de fausses informations à la FSC.
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