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Pointe-aux-Canonniers: quatre malfrats saccagent une maison

6 novembre 2017, 11:23

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Pointe-aux-Canonniers: quatre malfrats saccagent une maison

«Sorti zordi monn vinn la pou touy twa.» Cette phrase hante toujours un couple d’une trentaine d’années, parents d’une petite fille de dix mois. Quatre malfrats ont fait irruption dans sa cour à Pointe-aux-Canonniers, le samedi 04 novembre 2017. Ils étaient armés de sabres et voulaient s’en prendre à eux. Un voisin, réveillé par des cris, a alerté la police de la localité, qui est vite arrivée. Les individus, qui ont pris la fuite, sont recherchés.

Le couple, dont la femme est tunisienne, vit à Maurice depuis deux ans. Il ne s’attendait pas  qu’il y ait une telle insécurité ici. Samedi, la famille a passé l’après-midi à la plage. «Comme mon époux n’avait pas célébré la Ganga Asnan depuis 12 ans, nous sommes allés en bord de mer vers 16 heures», explique la femme. Ils se sont ensuite rendus chez la grand-mère de son époux, qui habite non loin, pour le dîner.

La petite famille regagne son domicile à 21 heures. «Nous nous apprêtions à aller nous coucher quand nous avons entendu du bruit.» Ils ont alors vu les vitres du salon voler en éclats. «Nous étions effrayés. Mon époux a demandé aux quatre individus ce qu’ils voulaient. Ils ont répondu qu’ils étaient venus le tuer.» Son mari lui a demandé de se réfugier dans la salle de bains avec leur enfant. «J’étais terrorisée. Mon bébé pleurait à chaudes larmes», ajoute la jeune femme.

L’époux a allumé la lumière du salon pour parler aux malfrats. Mais ces derniers continuaient à saccager les vitres à coups de sabre. «Ils n’arrêtaient pas de m’injurier et voulaient forcer la porte d’entrée. Mais, fort heureusement, il y avait des antivols», raconte-t-il.

C’est à ce moment-là, dit-il, qu’il a reconnu l’un d’eux car il n’était pas cagoulé. «Cette personne a essayé de lancer un sabre dans ma direction à travers l’antivol. L’arme m’a frôlé. Imaginez si ma fille était dans mes bras, elle aurait pu être blessée. Je condamne cet acte monstrueux.» Il souhaite maintenant que la police prenne des sanctions dans les plus brefs délais.

Par ailleurs, le père de famille avoue n’avoir pas dormi cette nuit-là. Le lendemain matin, soit le dimanche 05 novembre, il allègue avoir aperçu l’individu qu’il avait reconnu la veille, à Pointe-aux-Canonniers. «Cette personne et moi avons un lien de parenté et il habite dans le village. Je ne comprends pas pourquoi il a vandalisé ma maison car je n’ai jamais eu des prises de bec avec lui.»