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Rivière-du-Poste - Travaux inachevés: un conseiller monte au créneau

23 novembre 2017, 17:11

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Rivière-du-Poste - Travaux inachevés: un conseiller monte au créneau

Kaylash Boyragee, conseiller du village de Rivière-du-Poste, explique qu’il multiplie les va-et-vient au siège du conseil de district de Savanne depuis le mois de mars. La cause : une requête pour un projet d’embellissement.

«Le conseil de village veut embellir l’espace situé en face du shivala du village, juste à côté du pont qui enjambe la rivière. Il y a déjà, sur un côté, des escaliers qui permettent aux habitants de descendre vers la rivière. Nous demandons seulement que le terrain en friche sur l’autre rive soit nettoyé. Puis qu’une clôture et quelques bancs soient installés afin que les habitants puissent en profiter», explique-t-il.

Soumise en mars, cette demande était estimée à environ Rs 125 000. Or, cette somme a déjà étémise à la disposition du conseil de village grâce au Saving General Fund. Et, celui-ci avait demandé au conseil du district de débloquer ces fonds pour lancer le projet.

«Tout y est. Mais, huit mois se sont écoulés et rien n’a été enclenché. Même les spécifications nécessaires pour lancer l’appel d’offres n’ont pas été déterminées. Il y a un manque de coopération du côté de l’administration», s’insurge Kailash Boyragee.

Un autre projet en attente, qui rajoute de l’huile sur le feu, est le pont ferroviaire du village. Ce fameux Pont Rouge rallie deux parties de l’agglomération et permet aux habitants de passer d’un point à l’autre. Il fait office de raccourci pour beaucoup de riverains.

«Notre village est coupé en deux. Les écoles primaires et préscolaires se trouvent aux deux extrémités. Les écoliers, les malades, les pensionnaires, tout le monde traverse ce pont pour se rendre au centre communautaire ou aux autres services», poursuit le conseiller.

En 2016, l’accès au pont était interdit, malgré le mécontentement des habitants, qui exigeaient sa réhabilitation rapide. Kailash Boyragee avance qu’une visite des ingénieurs y a été organisée. Ces derniers ont confirmé que le pont est practicable à condition de changer le planchéiage abîmé. Le conseil de district a déjà décidé d’allouer un budget pour les travaux depuis le 28 septembre. «Mais du côté de l’exécutif on demande maintenant à revoir cette décision », ajoute le conseiller.

De plus, un souci de drains aussi cause un malaise entre le conseil de village et certains habitants. «Rivière-du-Poste est un endroit sujet à des inondations. À plusieurs endroits, l’eau s’accumule et déborde. Des projets de drains sont en attente depuis 2015. Les habitants nous pointent du doigt à chaque averse, alors que c’est aux autorités de faire le nécessaire. À chaque fois que nous appelons pour nous enquérir à ce sujet, on nous fait comprendre que les démarches sont toujours au consultancy level.» Une situation qui fait peine à voir lorsque les maisons des familles sont inondées. Mais le conseil de village n’arrivera pas à résoudre ces problèmes tant que les autorités ne s’activent pas, soutient Kailash Boyragee.

Une autre promesse non tenue est l’installation de points de lumière sur le terrain de football. Une promesse faite par la Permanent Parliamentary Secretary Sandhya Boygah le 18 mars dernier, lors de l’inauguration du terrain. «Elle avait promis aux jeunes qu’en deux mois le terrain serait éclairé. On attend toujours que cela se matérialise

La sécurité d’abord

<p>Au conseil de district de Savanne, le vice-président Narainsamy Seeneevassen confirme que la requête d&rsquo;embellissement du terrain au bord de la rivière a été considérée. <em>&laquo;Avant de commencer quoi que ce soit, nous voulions nous assurer de l&rsquo;aspect sécurité. Il faut comprendre que l&rsquo;endroit choisi est sur une hauteur, au bord d&rsquo;une rivière. Puis, il s&rsquo;avère que les coûts dépassent la somme estimée. Avec un budget restreint, on essaie de voir comment réduire les coûts.&raquo; </em>En ce qui concerne le Pont Rouge, le conseil de district ne veut lancer le projet sans l&rsquo;assurance de la NDU. <em>&laquo;Il faut comprendre que c&rsquo;est dangereux et très risqué. Nous avons envoyé une correspondance à la NDU pour confirmer si le pont est bel et bien solide. On ne veut pas prendre de risque. Si on a l&rsquo;approbation, les travaux seront enclenchés. Et nous nous assurerons que les consignes soient respectées&raquo;, </em>dit Narainsamy Seeneevassen.</p>