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Dans l’objectif de Giovanni Bouton

24 novembre 2017, 02:15

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Dans l’objectif de Giovanni Bouton

La création ça le connaît. Danseur et chanteur, Giovanni Bouton ajoute une nouvelle corde à son arc. Il s’est mis à la photographie. Clic sur sa nouvelle passion.

Ne le cherchez pas sur scène. Oui, Giovanni Bouton travaille bien en ce moment sur la 12e édition du Festival Kreol. Cette fois, il ne sera pas aux côtés des chanteurs et musiciens, mais plutôt quelque part dans la foule, peut-être à quelques pas de vous, en train d’immortaliser cet événement. Si on connaît Giovanni Bouton surtout en tant que chorégraphe, danseur et, à l’occasion, chanteur, voire organisateur d’événements, notre homme se laisse aller désormais à la photographie. «J’aime les domaines créatifs. La photographie m’intéresse depuis longtemps. Avant de m’y mettre, je me demandais toujours comment les photographes parvenaient à faire d’aussi beaux clichés. Aujourd’hui, quand on me voit avec un appareil photo on me dit : ‘To’nn vinn fotograf tou !’». Mais quand on est artiste, on peut bien faire autre chose, fait-il ressortir. 

«Aujourd’hui, quand on me voit avec un appareil photo on me dit : ‘To’nn vinn fotograf tou !’ Mais quand on est artiste, on peut bien faire autre chose.»

Giovanni Bouton avoue n’avoir jamais suivi de formation et ne se considère pas comme un photographe professionnel. «Je suis en période d’apprentissage», explique- t-il, avant de confier qu’«avec quelques professionnels, nous avons créé maurisique.com, un site sur lequel nous parlons des différentes activités artistiques de l’île et nous avons décidé de couvrir le Festival Internasional Kreol. On m’a approché pour ce projet parce que je suis chorégraphe et concepteur, mais comme la photographie m’intéresse, je me suis rapproché du photographe professionnel qui travaille avec nous. Il me guide et je prends plaisir à faire des photos.» 

Ainsi de jour en jour, notre photographe en herbe apprend le maniement d’une caméra. «Je n’ai pas d’appareil à moi, mais mes amis ne se font pas prier pour me prêter le leur. J’ai compris que pour faire de belles photos il ne suffisait pas d’un clic. Il y a tout un travail derrière», raconte-t-il. Hormis les beaux clichés, Giovanni Bouton apprend également à faire des retouches sur des logiciels. «J’en ai installé un sur mon ordinateur et j’apprends à l’utiliser», soulignet- il. Sa persévérance porte des fruits puisque plusieurs de ces photos ont été publiées sur le site maurisique.com. Ce qui l’encourage à aller encore plus loin. 

«A un moment, il faut envisager de quitter la scène. Mais comme je ne veux pas délaisser le domaine artistique, je pense que la photographie pourra me prodiguer le même plaisir.»