Les bookmakers, comme souvent, ont flairé un bon filon : la partielle  qui aura lieu à Belle-Rose–Quatre-Bornes, le 17 décembre. Ils proposent aux zougader de miser sur des candidats et la cote des «partants» circule actuellement sur les réseaux sociaux, notamment.

Les bookies, en tout cas, parient sur une victoire du candidat du Parti travailliste, Arvin Boolell. Sa cote : 100/140. Qu’en pense le principal intéressé ? «Je ne ferais pas de commentaire sur cette liste. Je ne joue pas, les bookies décident de leur cotes et je ne veux pas donner de l’importance à cela alors que la différence sera faite par la population», lance le candidat Boolell, visiblement pas très joueur.

La surprise, cependant, est ailleurs, au bas du tableau, plus précisément. C’est là que les bookies ont placé le candidat du PMSD Dhanesh Maraye. Sa cote ? 100 contre… 20 000. Le candidat bleu, qui est même devancé par M. Malin, ne monte pas pour autant sur ses grands chevaux.

«Ce n’est pas un problème. Les bookies disent beaucoup de choses sur la cote des candidats, mais il faut juste voir ce qui c’est passé en décembre 2014, lors des élections générales chez nous ou encore l’élection présidentielle de Donald Trump aux États-Unis», souligne-t-il. Deux occasions lors desquelles des instituts de sondage ont été désarçonnés. «Nous travaillons sur le terrain. La proximité avec les gens, c’est ce qu’il y a de plus important.»

Comment les bookies font-ils pour choisir les candidats et leurs cotes ? Qui interrogent-ils ? Personne n’a daigné répondre. En tout cas, les dés sont jetés. Les urnes leur donneront tort – ou raison – dans un peu moins d’un mois.