Publicité
Réouverture du Trianon Shopping Park: «Shoprite était un crowd puller, attendons voir si les clients viennent…»
Par
Partager cet article
Réouverture du Trianon Shopping Park: «Shoprite était un crowd puller, attendons voir si les clients viennent…»
Le feu vert a été donné jeudi 23 novembre. Le Trianon Shopping Park est opérationnel à nouveau. Ouf de soulagement pour les locataires. Après 12 jours d’inactivité, les magasins, restaurants, pubs et autres commerces ont rouvert leur porte vendredi 24 novembre.
Toutefois, les clients manquent à l’appel. Une situation qui ne va pas durer, espèrent les propriétaires. D’autant que le manque à gagner se chiffre à environ Rs 1 million pour certains. «C’est peut-être trop tôt. Ce n’est qu’hier soir (Ndlr, jeudi 23 novembre) que nous avons su que les autorités ont libéré le site. Le public n’est pas tout à fait au courant», explique Khalil Jahangeer, gérant d’un restaurant indien installé dans le food court.
«On a l’impression d’être toujours fermé…»
Les commerçants ne désespèrent pas. Les fêtes de fin d’année attireront la foule. Il était 15 heures à peine vendredi 24 novembre, lors de notre visite. Le Trianon Shopping Park a été nettoyé de fond en comble, faisant fuir toute poussière. Mais l’odeur tenace de fumée et de brûlé persiste par endroits. Un fort parfum d’huile essentielle de géranium est diffusé pour tenter de masquer l’odeur. L’entrée de Shoprite est, elle, condamnée avec des planches et des chariots.
Khalil Jahangeer avance qu’il y a deux «crowd pullers» au complexe commercial : Shoprite et le food court. «Il faudra maintenant voir si les clients viennent même si l’hypermarché est fermé. Comme les fêtes approchent, j’espère que la foule va affluer», dit-il. Ces12 jours ont représenté un manque à gagner conséquent pour lui.
«Nous avons tout perdu. Il faudra refaire tout le magasin avant d’emménager à nouveau.»
Le directeur d’un pub irlandais du complexe commercial abonde dans le même sens. La reprise est compliquée. «On a l’impression d’être toujours fermé», affirme Stauros. Le restaurant a perdu plus d’un million de roupies en raison de la fermeture forcée. Il ne sait pas comment s’annoncent les prochains jours. «Chaque employé représente une famille. C’était un de nos plus gros stress», dit-il. Certes, le restaurant n’a pas été directement affecté par le feu, mais la légère odeur de fumée peut être incommodante par moments, fait-il comprendre.
Les magasins de vêtements sont dans la même situation. Si personne n’a voulu avancer de chiffre en ce qui concerne le manque à gagner, tous s’inquiètent de la clientèle. Plusieurs magasins, surtout ceux qui sont du côté du food court, remercient le ciel car leur stock n’a pas été affecté. «Hormis l’odeur, la fumée n’a pas pénétré notre local, ni la poussière», déclare Sakina, responsable d’un magasin de jeux et de vêtements pour enfants. Même son de cloche chez son voisin.
«Chaque employé représente une famille. C’était un de nos plus gros stress.»
Mais tous n’ont pas eu la même chance. Cinq locaux très touchés par l’incendie sont toujours fermés. Ils partagent leur mur avec l’entrepôt. Ici, l’odeur de fumée persiste. Les murs ainsi que les produits ont été endommagés par la chaleur. Les pertes sont également plus considérables.
Dans un des magasins, les présentoirs sont vides. Les vêtements sont entassés dans des boîtes et des chariots, voire par terre. Dans un autre local, qui appartient à une pharmacie, les travailleurs s’activent pour tout vider. «Nous avons tout perdu. Il faudra refaire tout le magasin avant d’emménager à nouveau», explique un responsable avant de retourner à ses tâches.
Plus loin, des travaux sont en cours dans un magasin d’électroménager. Personne ne sait quand ces cinq locaux vont être opérationnels. D’autres ont préféré prendre leur mal en patience et profiter de cette situation pour former les équipes.
À l’instar de Kathleen Li, propriétaire d’un salon de coiffure dans le complexe. Ici, pas de dégâts matériels. En revanche, elle ne peut pas en dire autant des rendez-vous. Tout a été décalé. Certaines de ses clientes ont dû se rendre dans son salon à Cascavelle, d’autres ont patienté jusqu’à la réouverture. «On met tout en place pour que tout revienne à la normale le plus vite possible», fait-elle comprendre.
Pour booster les clients, un événement collectif est envisagé dans les semaines à venir, histoire de se mettre dans l’esprit de fête.
Publicité
Les plus récents