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Agressée par le fils d’un haut gradé de la police en toute impunité…
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Agressée par le fils d’un haut gradé de la police en toute impunité…
Étudiante à l’université de Maurice, Ansha, 22 ans, est encore hantée par les souvenirs de ce lundi 20 novembre. Ce jour-là, elle a vécu un véritable cauchemar entre les mains de son ex-petit ami. Leur relation a duré trois ans et il n'a pas digéré leur rupture.
«Il me traitait toujours comme si je lui appartenais, il voulait gérer tous les aspects de ma vie. Il avait un comportement que je ne pouvais plus supporter. Il devenait souvent violent, me criait dessus et consommait de l’alcool. Je voulais me marier, avoir une famille, mais ce genre de comportement était inacceptable. J’ai donc décidé de rompre avec lui après trois ans», explique l’étudiante.
«Des policiers m’ont accompagnée chez lui pour que je puisse récupérer mes affaires. Ils se sont montrés amicaux envers lui et lui se moquait carrément de moi.»
Le jeune homme ne l’entendait toutefois pas de cette oreille. Et ce lundi-là, il se serait pointé devant sa classe afin de l’intimider. Elle finit par se rendre chez lui. «Je voulais juste récupérer ma caméra, le trépied et d’autres équipements de photographie qui étaient avec lui. J’étais loin de savoir que cette démarche allait me coûter aussi cher.»
Une fois sur place, son ex-petit ami l’aurait violemment agressée. «Il a pris le trépied et m’a frappée à la tête. Je suis tombée par terre, il n’a pas arrêté de me frapper. Je pleurais, je hurlais de douleur, mais il a pris un autre objet en métal et a continué à me tabasser. Je croyais que j’allais mourir, là sous les coups…»
«Il a pris le trépied et m’a frappée à la tête. Je suis tombée par terre, il n’a pas arrêté de me frapper. Je pleurais, je hurlais de douleur, mais il a pris un autre objet en métal et a continué à me tabasser. Je croyais que j’allais mourir, là sous les coups…»
En voyant arriver la mère de son bourreau, elle croyait enfin que son calvaire allait prendre fin. Cette dernière n’aurait, selon Ansha, pas réagi. «Je l’ai suppliée d’appeler la police, mais elle n’a rien fait.»
Pour avoir la vie sauve, elle n’a eu d’autre choix que de mentir à son bourreau. «J’ai dû lui dire que je ne voulais plus rompre pour l’amadouer, pour qu’enfin, il cesse de me rouer de coups. Une fois que j’étais sortie de sa maison, je me suis rendue au poste de police de Vacoas consigner une déposition.»
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