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Collendavelloo: «Les journalistes doivent respecter les artistes»
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Collendavelloo: «Les journalistes doivent respecter les artistes»
Non, il ne répondra à aucune question qui n’est pas liée à l’art. Et encore moins sur le rapport du Fact-Finding Committee institué pour faire la lumière sur le salaire de Rs 323 000 que percevait Vijaya Sumputh comme directrice exécutive du Trust Fund for Specialised Medical Care. C’est ce qu’a fait comprendre le Premier ministre par intérim, Ivan Collendavelloo, ce lundi 27 novembre, à l’occasion de la 10e édition du Salon d’été organisé par la National Art Gallery, à la municipalité de Beau-Bassin–Rose-Hill. Pravind Jugnauth se trouve, lui, à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, pour le 5e sommet Union africaine-Union européenne.
«La municipalité retrouve ses lettres de noblesse. Nous sommes en train de rendre la culture aux artistes.»
«Mo la dan le contexte de l’art. Mo pa pou koz okenn sizé apar lar», a tenu à souligner Ivan Collendavelloo, interpellé par une journaliste sur le rapport soumis par Lutchmeeparsad Aujayeb, en fin de semaine dernière. Rapport qui aurait été mis dans un tiroir, selon Paul Bérenger. Pour le Premier ministre par intérim, «les journalistes doivent respecter les artistes».
De préciser que les oeuvres exposées sont toutes d’artistes mauriciens. «Sans la municipalité de Beau-Bassin–Rose-Hill, sans Ken (NdlR, le maire Ken Fong), par ti pou éna tou sa bann zafer la», martèle Ivan Collendavelloo. Avant d’ajouter : «Muvman Liberater, nou dir nou bizin privilégier les arts.»
Plus tôt, lors de son discours officiel, le Premier ministre par intérim avait également fait les éloges du maire Ken Fong. «Lorsque nous avions remporté l’élection municipale, Ken nous avons dit qu’il nous fallait donner priorité à la culture», a confié Ivan Collendavelloo. Dans la foulée, il a tenu à rendre hommage à Vishnu Lutchmeenaraidoo, «qui a donné une enveloppe budgétaire».
Pour le Premier ministre par intérim, c’est clair que «la municipalité retrouve ses lettres de noblesse. Nous sommes en train de rendre la culture aux artistes». D’ailleurs, insiste Ivan Collendavelloo, «birokrasi péna nanyé a fer ek lar».
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