Publicité

Petite-Rivière: un dispensaire qui fait tache

1 décembre 2017, 10:50

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Petite-Rivière: un dispensaire qui fait tache

Cela fait longtemps, depuis la fin de l’année 2016, que le dispensaire de Petite-Rivière a fermé ses portes. Ce centre de santé se trouve uniquement à quelques centaines de mètres du collège St Mary’s West. Les fonctionnalités ont été transférées dans le centre social de Petite-Rivière. À la fermeture du dispensaire, Anil Gayan, alors ministre de la Santé, avait annoncé qu’une médiclinique serait ouverte pour les personnes de la région.

Malheureusement, un an plus tard, les habitants de Petit-Rivière, Gros-Cailloux, de La Tour Koenig et de Canot attendent toujours la construction de la médiclinique. Au centre social, le réaménagement de certains espaces pour accueillir comme au dispensaire font aussi grincer des dents.

L’un des employés làbas nous a fait part que «là où nous sommes, juste à côté du centre social, ce n’est pas un endroit adéquat. Le problème principal est une question de place. Quand il y a beaucoup de gens ici dans les files d’attente, certains ne sont pas à l’abri des intempéries.»

La situation exaspère les représentants du conseil de district de Rivière-Noire aussi bien que les parlementaires. «Le centre social n’est pas fait pour accueillir autant de gens qui y viennent pour des soins, La situation devait être temporaire mais tel n’est pas le cas», affirme Kemraz Orthoo, conseiller qui représente Gros-Cailloux et Canot au conseil de district. «C’est une situation problématique pour les habitants de Petite-Rivière et des régions avoisinantes.»

Au dire du conseiller, plusieurs membres du conseil de district de Rivière-Noire sont remontés et contestent le fait qu’il n’y a toujours pas de nouveau centre de santé dans la région l’Ouest. «Il faut trouver une solution au plus vite surtout pour les habitants de la région. La situation ne peut pas durer de la sorte», ajoute le conseiller de Gros-Cailloux.

Au parlement, c’est Francon Quirin qui a posé une question relative au dispensaire le 7 novembre.

«Le service est totalement inadéquat et largement insuffisant pour une région telle que Petite-Rivière au dispensaire actuellement. La promesse qui avait été faite par l’ancien ministre de la Santé, l’honorable Gayan, à l’effet qu’une médiclinique serait aménagée rapidement se fait toujours attendre, elle n’est pas encore réalisée», avait-il fait part.

C’est là, au centre social de Petite-Rivière, que doivent se rendre les habitants des régions avoisinantes.

Circulation de drogues

Franco Quirin s’était adressé au ministre de la Santé par intérim cette semaine-la, Yogida Sawmynaden, ministre des Technologies, de l’innovation et de la communication.

Plusieurs rapports sont parvenus à ce membre du Mouvement militant mauricien à propos de l’état de l’ancien bâtiment qui abritait le dispensaire. Depuis que celui-ci a été abandonné, la cour est complètement laissée à l’abandon et désormais il est devenu un repaire de malfrats.

«Le bâtiment qui abrite l’ancien dispensaire de Petite-Rivière, est depuis huit mois devenu un repaire de malfaiteurs où, paraît-il d’après les habitants, il y a une libre circulation de drogues et autres trafics illicites. La cour de ce bâtiment est devenue un vrai dépotoir, un véritable eyesore, vu que le bâtiment se trouve sur la route principale à Petite-Rivière, à côté du collège St Mary’s West», a ajouté Franco Quirin.

Le ministre de la Santé par intérim avait alors répondu que malgré qu’il ne soit pas le ministre de tutelle, il avait «reçu l’assurance que tous les plans avaient été finalisés avec l’aide du ministère des Infrastructures publique et du transport. Que l’appel d’offres a déjà été lancé ou allait l’être incessamment et que la construction allait suivre». Yodiga Sawmynaden avait ajouté qu’en ce qui concerne le vieux bâtiment, il allait personnellement en parler à l’assistant commissaire de police pour que le bâtiment soit surveillé.

Nous avons aussi contacté le ministère de la Santé à nouveau pour faire le point sur cette construction mais nous n’avons pas eu de réponse jusqu’au moment où nous mettions sous presse.