«Aujourd’hui nous sommes à Quatre-Bornes. Demain, nous serons dans tout le pays.» Arvin Boolell en est persuadé : «Le pays a besoin d’élections générales anticipées.» Maurice a besoin de justice. Et pour le candidat rouge à la partielle au n°18, Belle-Rose–Quatre-Bornes, «cela passe obligatoirement par une reprise du pouvoir par le PTr». C’est ce qu’il a déclaré, ce vendredi 1er décembre, lors d’un congrès à Bar Venise.

«PTr sé enn gran famiy ki amenn linité, ki rasanblé. PTr li met lepep avan tou konsidérasion. PTr dir intéré dimounn bizin primé.»

Arvin Boolell le promet. Il n’y aura pas de politique de représailles une fois que le PTr sera au pouvoir. «Nous aurons une approche intelligente.» D’autant que, souligne-t-il, ce sont les intérêt du peuple qui doivent primer. «PTr sé enn gran famiy ki amenn linité, ki rasanblé. PTr li met lepep avan tou konsidérasion. PTr dir intéré dimounn bizin primé.»

Il y a urgence, fait-il comprendre. Les défis sont nombreux. «Aujourd’hui, on parle du salaire minimum. Faites attention.» De rappeler que lorsque le PTr était au pouvoir, Maurice était un vaste chantier de construction. «Il y avait de l’emploi. Le mauricianisme primait. Nous investissions dans les gens et les infrastructures. Ils (NdlR, le gouvernement actuel) ont mis un frein au mauricianisme…»

Aujourd’hui, poursuit Arvin Boolell, les jeunes n’ont pas de travail. Aujourd’hui, clame-t-il, 70 % des petites et moyennes entreprises sont fortement endettées. «Rien n’a été fait pour les PME. Get ki zot inn fer ar MauBank…»

Tout cela fait dire à Arvin Boolell que «le PTr est sur le chemin de la victoire».