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Porlwi by Nature: le festival n'aurait pas été possible sans les bénévoles
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Porlwi by Nature: le festival n'aurait pas été possible sans les bénévoles
Aux douze coups de minuit, les lumières du festival Porlwi by Nature s’éteignent. Comme c’est le cas dans certains contes de fées… Les visiteurs rebroussent alors chemin et rentrent chez eux. Certains s’attardent une dernière fois devant les fresques pour un énième selfie. Derrière la scène, des bénévoles s’affairent toujours… Ils oeuvrent depuis le premier jour pour faire de ce festival une réussite. Et, le travail est encore loin d’être terminé, mais leur motivation reste entière…
«Nous sommes là depuis neuf heures environ et nous faisons pratiquement tout. Nou balié, nou nétwayé, nou pintiré», lâche d’emblée Heman Sookun, un des bénévoles. Avant d’ajouter que les artistes n’existeraient pas sans la régie. «Nous restons après, pour le rangement. Puis, nous devons vérifier les installations, voir si tout fonctionne et que rien n’a été déplacé», lâche-t-il. Surtout, il ne faut pas oublier de tout verrouiller avant de partir, poursuit-il.
Le travail n’est-il pas fatiguant ? Non, pas vraiment, répond le jeune homme. Car les volontaires se relaient.
Raniyah Mohammoodally, une autre volontaire, explique que le public ne se rend pas forcément compte de toute la logistique qu’il y a derrière l’organisation d’un tel événement. «Le travail des volontaires sur le terrain a commencé plus de deux semaines avant le festival. Ils ont aidé à installer les oeuvres, à mettre en place les barrières et à s’assurer que tout soit bien en place lorsque les visiteurs arriveront.»
Krish Gopee, 24 ans, posté au Grenier, un des points clous du festival, avoue qu’il «est un passionné d’art». Participer à cet événement artistique lui permet d’allier sa passion à ses études, étant architecte. «C’est mon premier festival et, si j’ai la possibilité, je reviendrai l’année prochaine sans faute», lâche-t-il, un large sourire aux lèvres.
Mais les volontaires ne se tuent pas à la tâche non plus, tiennent-ils à faire ressortir. Ils ont des moments «chill» où ils profitent pour faire connaissance avec les autres équipes.
Les volontaires encouragent tous les jeunes passionnés d’art à les rejoindre pour la prochaine édition de ce festival.
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