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Porlwi by Nature: ce que le festival lègue à la ville
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Porlwi by Nature: ce que le festival lègue à la ville
Port-Louis reprend son rythme après cinq jours de festivités. Avec quelques souvenirs que laisse le festival Porlwi by Nature qui a pris fin le dimanche 3 décembre. Cela va des couleurs immédiatement visibles du street art au projet de reboisement à long terme de La Citadelle.
Street art: 45 murs en trois éditions
Un oiseau endémique, une tortue, un cardinal. Toute une faune qui, en trois ans, a trouvé sa place sur les murs de la capitale. Parmi les choses que le festival Porlwi laisse à la ville, figurent les fresques qui redonnent vie à des murs souvent abandonnés.
Pour cette troisième édition de Porlwi, ce sont 15 murs qui ont changé d’aspect, notamment au Port-Louis Waterfront. Ce qui porte à 45 le nombre de fresques que le festival a plantées dans la ville en trois ans. Critère de sélection des projets de street art cette année : que l’oeuvre illustre la force d’immersion et la beauté de la Nature. Pour les réaliser : des plasticiens locaux dont Evan Sohun et Éric Lee, mais aussi des street artistes venus du Canada, d’Italie, de France, d’Espagne, d’Afrique du Sud, d’Allemagne, d’Autriche, des États-Unis, entre autres.
4 000 arbres plantés à la Citadelle d’ici 2019
Entre le début du festival et décembre 2019, le projet est de planter 4 000 arbres sur les versants de la Citadelle. Ce projet, intitulé One Beat One Tree a pour point de départ une oeuvre artistique. Celle de Naziha Mestaoui. Le concept : le battement du coeur humain génère un arbre virtuel, qui par la suite est transformé en arbre réel. Ce projet bénéficie du soutien de Friends of the Environment, Forena, Ciel et Lottotech.
Un «Parc urbain»
Un nouvel espace vert. Tout en longueur et perché au-dessus de la rue et appuyé à l’un des plus vieux murs de Port-Louis, celui de l’Hôpital militaire. C’est ainsi que l’on peut décrire le «parc urbain» imaginé par l’architecte et artiste Oliver Maingard. Cet espace vert – littéralement car en sus des plantes endémiques ce jardin comprend est jonché de verre recyclé – est dans la ruelle entre l’Hôpital militaire et l’ancien musée postal, en direction du Grenier.
Cette ruelle qui n’avait pas de nom a aussi été baptisée rue de la Balance par le festival Porlwi. La balance est une référence au Grenier où l’on pesait les denrées stockées.
Nous sommes là dans un quartier historique de Port-Louis. Au 18e siècle, «à l’emplacement actuel de la rue de la Balance se trouvait la cour de l’hôpital des Noirs». Les lieux ont successivement accommodé le bureau du marronnage, le bagne d’où le prince malgache Ratsitatane s’est évadé en 1822 et l’hôpital civil.
Mobilier en palette au Caudan
Des fauteuils pour kas poz, garnis de pots de fleurs. Ces aménagements urbains au Caudan vont rester jusqu’à fin décembre. Le front de mer s’est aussi habillé de verdure pour la saison.
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