Comme de nombreux endroits de l’île, le destin de Choisy a été marqué par la canne à sucre. Mais au fil du temps, ce petit village situé entre Chamarel et Baie-du-Cap a connu des développements. Sa beauté naturelle est, elle, restée intacte…

Plages de sable blanc et eau turquoise des lagons… C’est ce qui vient d’emblée à l’esprit à l’évocation de Choisy. Or, c’est de Mont- Choisy, dans le nord de l’île, que la plupart d’entre nous font allusion. Un endroit reconnu pour ses belles plages et hôtels luxueux. Choisy, lui, se trouve à l’opposé de Mont-Choisy, plus précisément à l’est du pays. Comme de nombreux endroits, le destin de ce petit village a été marqué par la canne à sucre. 

Choisy est un village qui se situe en hauteur. En effet, la majorité des maisons sont construites sur les terrains élevés en partant de la mer et la côte de Baie-du-Cap vers les hauteurs de Chamarel. Ce qui permet à ses habitants de toujours faire face à la mer. Une mer qui contribue à la beauté du paysage, principalement composé de vert et de bleu. La raison : même si l’endroit a connu des développements, sa beauté naturelle est, elle, restée intacte. Des espaces boisés, des champs de canne à sucre et des vues imprenables sur les lagons qui s’étendent jusqu’aux pieds des collines et des montagnes… un vrai régal pour les yeux. D’ailleurs, ce coin de l’île ne cesse d’attirer des habitants en quête de paysages panoramiques et de tranquillité.

«l’agriculture reste une activité importante dans le village»

Cependant, Choisy n’a pas toujours été aussi fréquenté qu’aujourd’hui, confie Roselyne Desalles, âgée de 65 ans. Cette habitante de la localité explique que, jadis, il y avait à peine 8 à 10 cases. «Les quelques familles qui y vivaient habitaient un peu plus haut, presque sur la montagne, dans un endroit qu’on appelait ‘lapomp délo’», souligne la sexagénaire. Puis au fil du temps, les gens ont bougé et se sont rapprochés du village de Baie-du-Cap. 

Choisy doit son nom à une localité située en France, appelée Choisy-le-Roi. Et c’est la canne à sucre qui a grandement contribué à son développement. «Ils sont nombreux à avoir travaillé sur les terres de la famille Ramphul. J’ai moi-même était coupeur de canne pendant une dizaine d’années avant de travailler dans des bananeraies», poursuit notre interlocutrice. De poursuivre que «même si de nos jours certains vivent de la pêche et d’autres métiers, l’agriculture reste une activité importante dans le village».