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Commentaire sur Tania Diolle: les internautes demandent à Joanna Bérenger de s’excuser
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Commentaire sur Tania Diolle: les internautes demandent à Joanna Bérenger de s’excuser
La majorité des candidats à la partielle dans la circonscription n°18 ont choisi d’investir le champ des réseaux sociaux. Alors que la campagne électorale bat son plein, les commentaires sur les candidats fusent de toutes parts. Mais celle de Joanna Bérenger, membre du Mouvement militant mauricien (MMM) au n°16, faisant référence au père décédé de Tania Diolle sur Facebook, est passée en travers de la gorge des internautes. Indignés, ces derniers souhaitent qu’elle présente ses excuses à la candidate du Mouvement patriotique.
«Tania Diolle. Je peux comprendre que vous jalousiez ceux qui ont la chance d’avoir un papa, donc je ne vous en veux pas pour ce petit post inutile», réplique Joanna Bérenger. Dans le même commentaire, elle va plus loin en faisant allusion au fait que Tania Diolle n’ait pas d’enfants. «Pour ce qui est des caprices, on en reparlera quand vous aurez un enfant. Je comprendrai que vous n’ayez pas vraiment conscience de ce que représente un caprice pour le moment.»
Contactée, la principale concernée ne cache pas sa tristesse face à de telles remarques sur sa personne. Tania Diolle avance qu’elle ne s’attendait pas à une telle «bassesse» de la part d’un membre du MMM. «C’est dénigrant d’attaquer une adversaire sur le fait qu’elle soit orpheline. Le MMM a une riche histoire, mais ce commentaire me donne raison d’avoir quitté ce parti en 2015», s’insurge-t-elle, avant d’ajouter qu’elle n’attaquera jamais un adversaire sur sa vie privée. L’express a tenté d’avoir la version de Joanna Bérenger, en vain.
Outre ce cas en particulier, les adversaires politiques décident de plus en plus de régler leurs comptes sur les réseaux sociaux. Mais les commentaires laissés par les membres des partis politiques sur les réseaux sociaux peuvent-ils impacter les résultats de la partielle ? Pour Jocelyn Chan Low, observateur politique, aucune étude n’a jusqu’ici prouvé cela. Ni le contraire d’ailleurs. Il est toutefois d’avis que ces paroles s’envoleront le jour du vote.
«Je ne pense pas que cela risque de changer la donne. Des incidents arrivent à chaque fois avant des élections. La seule différence est que cela se passe désormais sur les réseaux sociaux.»
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