Trou-aux-Cerfs, Grand-Bassin, Trou Kanaka… Autant de cratères volcaniques que l’on retrouve sur les plateaux, dans les parages de Curepipe, en descendant vers le sud montagneux. Dans cette série, il y a aussi Bassin-Blanc. Si la beauté du lieu est captivante, reste que celui-ci a une réputation morbide…

La route menant à Bassin-Blanc est attrayante à plus d’un titre. En quittant Grand-Bassin en direction de Chemin-Grenier, la route bordée de forêts se prête à la cueillette de goyaves de chine. Sinueuse et située dans les hauteurs, elle offre une magnifique balade avec des paysages à couper le souffle. Ceux-ci se dévoilent à chaque courbe. À un certain point, c’est le panorama de Chamouny jusqu’à la côte de Rivière-des-Galets qui s’étend au pied du Mont-Blanc.

À quelques pas de la route principale se trouve Bassin-Blanc. Facilement accessible une fois la voiture garée, ce cratère volcanique impressionne par sa proximité. On se retrouve directement sur les bords du cratère, sans rambarde pour protéger d’une chute. L’eau verte et trouble du lac au fond du cratère, ainsi que les bois épais, sont un rappel du côté sombre de cette beauté naturelle.

Si la tranquillité et la beauté des lieux plaisent à ceux qui sont en quête d’un moment de dépaysement, elles constituent néanmoins un débarras. Bassin-Blanc a, en effet, souvent fait parler de lui pour des découvertes macabres. Nombreux sont les cadavres qui y ont été retrouvés…

Le cas qui aura marqué les esprits reste celui des amants Tagoressing Sandooram et Hansi Ittoo. Leurs cadavres avaient été découverts dans le cratère de Bassin-Blanc. C’était en 2002. À ce jour, le mystère de ce drame reste associé à Bassin-Blanc.