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Chemin-Grenier: de village agricole à mini-ville

8 décembre 2017, 23:30

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Chemin-Grenier: de village agricole à mini-ville

«Il fait bon vivre à Chemin-Grenier. On y a de tout.» Après avoir vécu un temps à Chamouny, Rashid Moolye a définitivement posé ses valises dans ce village du Sud, il y a de très nombreuses années de cela. Un choix qu’il ne regrette en rien.

À 83 ans, Rashid Moolye est un des témoins privilégiés de la transformation de ce petit village. «Lorsque j’étais encore jeune, il y avait surtout des champs de canne. La plupart des gens travaillaient comme laboureurs, coupeurs de canne ou pêcheurs. Il y avait aussi des champs de thé et une usine de thé un peu plus haut dans le village», raconte le vieil homme. Lui-même s’est d’ailleurs essayé à la plupart de ces métiers avant de prendre sa retraite.

Alors que le village dépendait principalement de la canne, il est lentement mais sûrement devenu un centre d’activités dans le Sud.

«Maintenant il y a beaucoup de maisons et de bâtiments», ajoute-t-il. En effet, Chemin-Grenier, juste après le village de Chamouny, en direction de Bel-Ombre, est un centre d’activités dans le Sud. Grand village, il dispose de plusieurs facilités et est aussi le siège de nombreux commerces. Pour la petite histoire, Chemin- Grenier doit son nom à Jacques Raymond Grenier, un Français qui y possédait beaucoup de terrain au 18e siècle.

Il y a encore quelques décennies, ce village qui bouillonne d’activités et grouille de monde, notamment à cause de ses commerces et sa foire, dépendait principalement de la canne. Un grand changement que beaucoup de villageois n’auraient pu imaginer. «Presque toutes les banques de Maurice ont une succursale à Chemin-Grenier. Il y a aussi plusieurs grands magasins ainsi que des supermarchés», dit fièrement Bicramadith, un quinquagénaire habitant le village.

Rashid Moolye est un des témoins privilégiés
de la transformation de ce petit village.

«Économiquement, on a de tout ici, c’est un peu comme une petite ville», confie celui qui se souvient qu’auparavant, il fallait se rendre «en ville», à Curepipe ou à Port-Louis, pour faire des achats et, surtout, les démarches administratives.