«Mo enn patriot mo pensé bizin remet pei sur les rails.» C’est en ces termes que le leader du Parti travailliste (PTr), Navin Ramgoolam, a évoqué ses relations avec Arvin Boolell, candidat rouge à la partielle du °18. D’aucuns évoquaient une rivalité entre les deux. Ce qu’a démenti Navin Ramgoolam lors de la conférence de presse du parti ce samedi 9 décembre.

Est-ce qu’un retour d’Arvin Boolell au Parlement voudra dire qu’il devra se mettre en retrait ? Pas du tout, rétorquera Navin Ramgoola. «C’est moi le leader du PTr. Pena laguer ant moi ek Boolell lors la.»  Avant d’ajouter que «nou confian nou pou al tousel pou election et nou pou gagner». Pour le leader du PTr, déjà le congrès d’hier, à La Source, a été un succès. «Li cler pou tou candida ki zot adverser c PTr.»

 Le leader des rouges a aussi évoqué le litige entre la State Trading Corporation (STC) et Betamax. «Pe naz dan amateurisme. Scandal lor scandal. Zot pann fer nanien apart vengeance politique.» Après la sentence arbitrale à Singapour, Betamax a tenté de trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Mais «avec arrogance, ils ont refusé d’écouter».

Maintenant «zot p paniké». Ils paient les pétroliers plus chers, soutient Navin Ramgoolam. Mais il y a aussi «lezot case kip e vini».

Ce qui fait dire à Navin Ramgoolam qu’il faut «sanctionner le gouvernement. L’élection partielle est un tremplin pour les élections générales».

Sur cette partielle, il dira que Roshi Bhadain avait fait du métro, son cheval de bataille. «Mais apre li dir pa pou kav empes metro.» 

Quant au Mauves, le vote pour Nita Juddoo, «c’est enn vote pou la cuisinn». Parce que l’alliance avec MSM «pe preparer».