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Désordre public: il s’excuse après avoir insulté Gungah

13 décembre 2017, 10:51

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Désordre public: il s’excuse après avoir insulté Gungah

Au lieu de repartir avec un trophée, c’est avec les menottes aux poignets que Vicky Neypaul a quitté une cérémonie de remise de prix. L’habitant de Poudre-d’Or, 37 ans, a insulté le ministre Ashit Gungah, samedi, sur un terrain de foot à Poudre-d’Or.

Sous l’influence de l’alcool, Vicky Neypaul aurait traité le ministre Gungah de voleur alors que ce dernier s’adressait à l’assistance. «Éta voler, to enn voler !» a-t-il lancé. Mais depuis, le suspect, qui avait été arrêté par la police, aurait présenté ses excuses au politicien. Du moins, c’est ce que soutiennent ses proches.

«Il n’a pas l’habitude de consommer de l’alcool. Il n’a jamais eu de problème avec qui que ce soit. On ne sait pas ce qui a bien pu se passer ce jour-là», explique la mère de Vicky, 55 ans. Elle raconte que son fils lui avait demandé de l’accompagner à la remise de prix ce jour-là. Mais n’étant pas habituée à ce genre d’événement, elle aurait décliné l’invitation.

«Il a reçu un trophée pour une compétition de pétanque dans la localité et s’était rendu à la cérémonie, accompagné de quelques amis et cousins. Il est un grand sportif. Il a aussi remporté un prix dans des compétitions de football.»

Mais la cérémonie de remise de prix a vite tourné au vinaigre. «Zot bann iniform blé zot na pa pou kapav fer nayné. Mo pou kraz partou la», aurait lancé Vicky aux policiers qui ont tenté de le maîtriser.

Une cinquantaine de personnes auraient fait preuve d’hostilité et auraient tenté de les en empêcher. La Criminal Investigation Division de Goodlands et la Divisional Supporting Unit Northern ont dû être appelées en renfort.Vicky Neypaul a finalement été arrêté. Une policière a été blessée.

Entre-temps, le frère de Vicky a reçu un appel, l’informant que ce dernier se comportait violemment. «Zot inn dir mwa ki li ti p fer vilin», poursuit le frère de Vicky. «Je suis allé le récupérer, mais lorsque je suis arrivé, il était déjà trop tard. Les policiers l’avaient déjà embarqué.»

Vicky Neypaul a par la suite comparu en cour de district de Pamplemousses, lundi. Il a retrouvé la liberté conditionnelle après avoir fourni une caution de Rs 6 000.