Membre incontournable de la troupe Komiko, Alexandre Martin, que le public a récemment pu voir sur grand écran dans le film «Panik», ne s’adonne pas qu’à la comédie. Il est également un passionné de la photographie. Zoom…

C’est un peu par la force des choses qu’Alexandre Martin s’est retrouvé avec une caméra entre les mains. «Durant les castings de la troupe et la préproduction, il fallait faire des photos pour les envoyer à de potentiels sponsors et c’est comme cela que je me suis mis à la photographie», raconte l’humoriste à la bouille reconnaissable entre mille. Mais bien des clics plus tard, le déclic. La passion s’empare du comédien, au point où il voudrait en apprendre davantage et se perfectionner. 

«Au début des années 2000, je me suis inscrit aux cours que proposait l’IVTB. J’y ai appris plusieurs choses. À l’époque, on se servait encore de pellicules et j’ai appris à développer les films ou encore à faire des diapos», explique Alexandre Martin. Poussé par son envie d’apprendre, il intègre la Cercle des artistes photographes (CAP). «Dans ce groupe, j’ai eu une autre vision de la photographie. Une vision plus artistique. Au CAP, j’ai également eu l’occasion de côtoyer des photographes professionnels», souligne-t-il. 

Capturer l’émotion 

Si aujourd’hui il ne fait plus partie du «cercle», Alexandre Martin n’a pas délaissé la caméra pour autant. «J’aime plus particulièrement les portraits. Ils font ressortir les émotions du sujet et la photographie permet de capturer l’expression de la personne dans l’instant.» Le comédien a également une préférence pour les photos ‘à l’ancienne’. «Autrefois c’était tout un art de prendre une photo. Il fallait calculer la vitesse, le focus et la lumière avant la prise, car l’erreur était impardonnable. Une fois la photo prise il n’y avait plus moyen de la corriger. Avec la technologie les choses ont bien changé. Il suffit d’une application et d’un clic pour tout transformer. On n’a même plus besoin d’un appareil photo pour prendre des clichés.» 

Malgré tout, Alexandre Martin rêve désormais de pouvoir continuer à approfondir ses connaissances dans le domaine, tout en déplorant «qu’à Maurice [nous] n’avons pas de formation très poussée». 

Qu’importe, il ne compte pas baisser les bras, il souhaite progresser. Histoire de se créer des souvenirs à travers de belles images.