Publicité
Vieux-Grand-Port: l’Atelier l’Utilis : faire renaître le vacoas de ses cendres
Par
Partager cet article
Vieux-Grand-Port: l’Atelier l’Utilis : faire renaître le vacoas de ses cendres
Transmis de génération en génération, le travail avec les feuilles de vacoas irrigue les veines des artisans du Sud.
Fondé il y a quelques années, l’atelier Utilis oeuvre dans la reproduction du Pandanus utilis, de son nom scientifique. Ils sont plus d’une dizaine de personnes à faire en sorte que ce métier ne disparaisse pas. Entre la plantation, la coupe, le séchage et le tissage final, le travail ne finit pas.
Attristé par la raréfaction du Pandanus, Jean Pierre Marius, le responsable de l’atelier, nous confie que redonner au vacoas sa valeur a été une de ses plus belles décisions.
Avec l’aide de l’État et de quelques sponsors, il s’est posé dans un petit coin tranquille dans le sud du pays, où il s’affaire, jour après jour, à faire revivre cette plante endémique. L’atelier reçoit aussi un soutien financier du Mouvement Autosuffisance Alimentaire (MAA).
Le travail en lui-même dure entre un et deux jours, dépendant de la taille de la vannerie et de la chaîne de production. Pour avancer plus vite, faire le travail à la chaîne réduit le temps de confection. Si les habitués mettent une journée à confectionner un panier, les débutants, eux, prendront deux à trois jours. Voilà pourquoi le travail à la chaîne est de loin le meilleur moyen de procéder.
Les produits de l’atelier Utilis sont vendus en gros à des hôtels et à des commerçants qui, à leur tour, revendent la vannerie (corbeilles, paniers) aux touristes et autrs clients.
Appel à la solidarité des citoyens
<div style="text-align:center">
<figure class="image" style="display:inline-block"><img alt="" height="330" src="/sites/lexpress/files/images/atelier_lutilis_1.jpg" width="620" />
<figcaption></figcaption>
</figure>
</div>
<p>Les artisans appellent à la solidarité des habitants de la région, et de partout pour qu’on mette au moins un vacoas dans leur cour. Ce, afin de prévenir la disparition du Pandanus dans le pays et aussi pour pérenniser le métier. Il faut féliciter les hôtels et les propriétés des alentours qui se sont mis à la plantation du Pandanus.</p>
Publicité
Les plus récents