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Camp-Caval: sa femme lui roule dessus en le traînant sur plusieurs mètres

16 décembre 2017, 09:48

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Camp-Caval: sa femme lui roule dessus en le traînant sur plusieurs mètres

Cet habitant de Camp-Caval, âgé de 31 ans, est consterné. Il s’est rendu, vendredi 15 décembre, au bureau du Central Criminal Investigation Department (CCID) pour porter plainte une deuxième fois contre son épouse. Selon ses dires, elle aurait tenté de le tuer en lui roulant dessus avec sa voiture, le 14 novembre. Sa première plainte, enregistrée le jour de l’incident au poste de police de Curepipe, a été classifiée comme un accident de la route, affirme-t-il.

En effet, le couple est séparé depuis plus d’un an. L’époux a quitté le toit conjugal pour se réfugier chez ses parents. Dans la soirée du 14 novembre, il s’est rendu au domicile de son ex-épouse pour rendre visite à son fils, âgé de trois ans. Après avoir vu le garçonnet, la victime est sortie de la maison pour se rendre à sa voiture. C’est là que l’incident a eu lieu, devant le regard impuissant de ses proches. Sa femme lui aurait roulé dessus en le traînant sur plusieurs mètres avant de continuer sa route.

Plusieurs fractures

Mais en se rendant au poste de police de Curepipe, il apprend que la mère de son enfant y est passée avant lui, pour dire que son ex-époux et des proches sont venus chez elle pour la malmener. Elle n’avait donc d’autre choix que de continuer son chemin car ils tentaient de lui barrer la route. Le blessé a porté plainte et une enquête a été ouverte.

Ayant subi plusieurs fractures, le trentenaire a passé 17 jours à l’hôpital Victoria, à Candos. Mais à sa grande surprise, son épouse n’a pas été inquiétée par la police. «Elle m’a roulé dessus, je ne peux plus travailler, je marche avec beaucoup de peine et la police me dit que c’est un accident de la route», raconte-t-il. Il ajoute qu’il n’a pas cessé de faire le va-et-vient au poste de police malgré son état de santé, tout en souhaitant vainement que justice lui soit rendue. Las d’attendre, il a décidé de porter l’affaire à l’attention du CCID.