Rendez-vous a été pris à 9 heures, ce mercredi 20 décembre. Des membres de la plateforme Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL) sont attendus à la Criminal Investigation Division (CID) de Chemin-Grenier. Convocation qui fait suite à une manifestation «illégale» alléguée sur la plage de Pomponette, le dimanche 17 décembre.

Or, AKNL soutient qu’il n’y a jamais eu quelconque manifestation. Et encore moins illégale. Selon le collectif, un membre profitait simplement de la plage avec sa copine quand la police a débarqué sur place. «C’est de l’intimidation», se révolte AKNL à travers un communiqué. 

«Une nouvelle fois, la plage de Pomponette, ce dimanche, a été le théâtre d’épisodes scandaleux. Deux activistes d’AKNL ont été convoqués par la police pour interrogatoire ce mercredi à 9 heures à la CID de Chemin-Grenier», peut-on lire dans le communiqué. «Nous risquons d'être arrêtés. D'autres activistes d'AKNL seront également convoqués mais nous ignorons pour l’heure les noms», y est-il également écrit.

Une semaine avant l’incident du dimanche 17 décembre, soit le dimanche 10 novembre, une cinquantaine de policiers avaient reçu l’ordre de faire barrage aux membres d’AKNL venus pique-niquer sur la plage de Pomponette. En outre, des barrages en tôle auraient été placés sur la plage pour empêcher le public d’y avoir accès.