C’est un «coup de théâtre», lance-t-il. C’est en hommes libres que Vela Gounden et lui ont quitté les locaux de la Criminal Investigation Division (CID) de Rivière-des-Anguilles, dit Yan Hookoomsing d’Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL). Ils y avaient été convoqués ce mercredi 20 décembre, à la suite d’une manifestation illégale alléguée sur la plage de Pomponette, dimanche 17 décembre.

«La police nous a laissé partir sans retenir de charge contre nous. Lapolis inn bien konpran nou lalit. Mo félisit zot», a indiqué Yan Hookoomsing. Du reste, AKNL avait récusé toute accusation de manifestation illégale sur la plage, dimanche dernier. Faisant ressortir, dans un communiqué, qu’un membre du collectif profitait simplement de la plage avec sa copine quand la police a débarqué sur place. 

Si la police semble avoir compris le combat d’AKNL, est-ce le cas du gouvernement, se demande Yan Hookoomsing. «Est-ce que le gouvernement comprend que notre lutte, nous la menons dans l’intérêt public ?» Peu importe, AKNL ne compte pas relâcher la pression. 

Il n’en démord pas. Le Pelangi Hotel and Resorts est un projet «illégal». «Nous avons demandé au ministre Mahen Jhugroo de restituer la plage avant la fête de Noël», ajoute Yan Hookoomsing. «La balle est dans le camp du gouvernement.»

Par ailleurs, au dire de Yan Hookoomsing, plusieurs autres activistes d’AKNL devraient bientôt être interrogés par la police. Parmi, Kugan Parapen et Ashok Subron, dit-il.