«PMSD pa pou fer alians. Nou pou mars tousel dan éleksion zénéral. Marké gardé. Éna kaméra-la.» C’est ce que déclarait le leader des Bleus, lors d’un congrès à Résidence Beau-Séjour, le 1er décembre. Il promettait alors qu’il ne comptait pas «viré mam».

Oui, mais voilà. L’issue de l’élection partielle à Belle-Rose–Quatre-Bornes, qui a vu la victoire d’Arvin Boolell, candidat du PTr, a changé la donne. C’est ce qu’a fait comprendre Xavier-Luc Duval, ce vendredi 22 décembre, face à la presse.

À une question de la presse, qui voulait savoir si son parti comptait briguer seul les élections générales, le leader du PMSD a concédé que «c’était difficile». Avant de faire valoir que «trouver un partenaire est difficile». D’autant qu’il prévoit «des bouleversements sur l’échiquier politique».

Reste que, selon Xavier-Luc Duval, le PMSD «ne mérite pas» le score qu’il a obtenu à la partielle. Surtout au vu «du travail abattu au niveau de la circonscription». S’il dit «accepter» le souhait de l’électorat de Belle-Rose–Quatre-Bornes, en revanche il ne cache pas son étonnement. Et afin d’y voir plus clair, dit encore Xavier-Luc Duval, il a demandé qu’un sondage soit effectué. 

«Nous avons commandité un sondage. Nous voulons comprendre pourquoi l’électorat a voté de cette façon. Les implications de ce vote.» De faire ressortir, dans la foulée, que «quelquefois gagné, quelquefois perdi. Si éna mem gagnant, pa ti bizin fer match-la alors».

C’est Guito Lepoigneur qui est chargé de rédiger le rapport, qui est attendu en janvier 2018. Rapport qui devrait être rendu public. 

Par ailleurs, le PTr convoite peut-être son siège de leader de l’opposition. Xavier-Luc Duval ne compte toutefois pas le leur faire cadeau.

«Post lider lopozision, mo pa pou abandonn li. PTr ek MMM, san enn lalians, zot pa kapav réklam sa post-la.»