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Cour intermédiaire: elle écope d’une amende de Rs 80 000 pour falsification de documents

26 décembre 2017, 16:07

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Cour intermédiaire: elle écope d’une amende de Rs 80 000 pour falsification de documents

Le verdict est tombé en cour intermédiaire devant le magistrat Raj Seebaluck, le jeudi 21 décembre. Davanay Noyan a écopé d’une amende de Rs 80 000 pour falsification de documents. Ce dernier a obtenu un délai de huit jours pour s’acquitter de cette somme. Tandis que Megdath Burhooa, qui était également poursuivie dans cette affaire, l’a échappé belle. La charge pour complicité qui avait été logée contre elle a été rayée.

Ils avaient tous deux plaidé coupables pour les faits qui leur étaient reprochés. Des charges de «forgery, knowingly making use of an identity card which has been forged» et «making use of a forged private writing» avaient été retenues contre les suspects.

Toute l’affaire remonte en avril 2002. Davanay Noyan, une habitante de Bon-Accueil et âgée d’une quarantaine d’années à l’époque, avait approché Megdath Burhooa, un vendeur de légumes, habitant Petit-Raffray. Ce, en vue d’avoir une photo passeport de ce dernier pour compléter des procédures pour hypothéquer un lopin de terre dans l’obtention un prêt auprès d’une compagnie d’assurance. 

Sauf qu’une fois la photo passeport de Megdath Burhooa en main, Davanay Noyan a collé celle-ci sur la carte d’identité de son mari, Raz Noyan. Et c’est muni du document falsifié que Megdath Burhooa et Davanay Noyan s’étaient rendus chez un notaire pour finaliser les démarches administratives pour l’hypothèque. Et une fois sur place, Megdath Burhooa avait posé sa signature pour qu’elle puisse obtenir un prêt de Rs 53 000. 

Troubles mentaux

Lors de la plaidoirie, Me Yusuf Mohamed, l’avocat de Megdath Burhooa avait souligné que, Davanay Noyan avait profité de la faiblesse de son client qui souffrait de troubles mentaux pour faire sa sale besogne.

En remettant sa photo à l’accusée, il croyait qu’elle avait entamé des démarches pour qu’il reçoive sa licence de moto que Davanay Noyan lui avait promise. Mais il s’était, plus tard, rendu compte que cette dernière l’avait tout bonnement dupé.  

Lors des auditions, un psychiatre avait même été sollicité en cour pour certifier les troubles mentaux dont souffrait Megdath Burhooa. Le magistrat a pris ses éléments en considération avant de trancher dans cette affaire.