Le 27 décembre 1973, l’Association des Journalistes de l’Île Maurice (AJIM), dont Jean-Claude de l’Estrac est le président, décerne pour la première fois le Prix Nicolas Lambert. La distinction récompense le professionnel de la presse pour l’ensemble de son travail durant l’année.

Pour cette première édition, le jury présidé par Pierre Philogène est composé de Mohamad Vayid, Gaëtan Raynal, Roger Merven et le Père Eugène Déthise. Il décide d’octroyer le Prix Nicolas Lambert et le titre du «Journaliste de l’Année» à Lindsay Rivière.

Ce dernier est alors rédacteur en chef du quotidien Le Mauricien. Il est aussi éditorialiste à l’hebdomadaire Week-end. Lindsay Rivière avait alors 24 ans. Après ses débuts à l’express, le jeune journaliste passe au Mauricien. En 1973. Il succède à André Masson à la rédaction en chef du journal de l’après-midi et reste 12 ans à ce poste.

Dans le milieu des années 80, Lindsay Rivière émigre en Australie. Il rentre au pays une décennie plus tard, lance sa maison d’édition Southern Cross ainsi que Business Magazine. Quand cette publication est rachetée par la Sentinelle en 2011, Lindsay Rivière devient le président du conseil d’administration du Groupe de presse.

Lindsay Rivière a été de 2015 à 2017, le président du Media Trust. Les activités de l’institution avaient été suspendues pendant plusieurs années parce que l’ex-Premier ministre, Navin Ramgoolam, avait refusé d’y nommer un président.

L’AJIM ayant disparu, c’est le Media Trust qui a repris la tradition de décerner le Prix Nicolas Lambert.