«Des employés terminent l’année sans savoir quel sera leur avenir en 2018. C’est une situation qui perdure d’année en année.» Propos d’Atma Shanto, président de la Fédération des travailleurs unis (FTU), face à la presse, ce mercredi 27 décembre.

Atma Shanto a dénoncé les conditions des employés qui sont licenciés dans divers secteurs alors que l’année prend fin. Les syndicalistes comptent protester devant les locaux du ministère du Travail, à la Victoria House, demain, jeudi 28 décembre, à partir de 9 h 30. «On ne peut licencier des employés et ensuite entamer des discussions. Il faut une institution pour revoir ces différents cas. Nous n’avons pas d’autre choix que de protester demain à 9 h 30.»

Le mouvement syndical est aussi revenu sur la promesse de revoir l’Employment Relations Act (EReA) et l’Employment Rights Act (ERiA). «Le gouvernement avait promis de revoir ces deux lois. Mais le ministre repousse l’échéance à chaque fois. Il y a un comité technique qui a été mis sur pied mais les deux rapports sont au fond d’un tiroir. Nous ne comprenons pas pourquoi ce n’est pas une priorité pour le ministre d’éliminer le fléau des licenciements», a soutenu Atma Shanto.

Droit de grève

Il a assuré que la FTU continuera le combat pour la sécurité d’emploi. Atma Shanto explique que malgré l’article dans l’ERiA qui permet la tenue des grèves, l’EReA de son côté ne permet pas à tous les employés d’entamer une grève, «sans un accord entre le représentant des travailleurs et l’employeur pour que les activités ne soient pas complètement paralysées».

Autre sujet abordé : le salaire minimum. La FTU n’est pas contre cette mesure et demande au ministre de publier le nombre d’employés qui en bénéficieront.