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bonZour ! : le «Best Of» des bonnes actions

29 décembre 2017, 23:57

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bonZour ! : le «Best Of» des bonnes actions

L’équipe de bonZour ! est ravie d’avoir pu dessiner des sourires sur les visages des plus nécessiteux durant l’année écoulée. L’objectif de ce quotidien est de marquer la vie des gens qui sont dans le besoin. Et depuis sa création, plusieurs personnes ont pu être aidées. Pour cela, nous remercions les bénévoles, les bons Samaritains, les sponsors et tous ceux qui , d’une manière ou d’une autre, ont apporté leur aide. Outre Ursila Larhubarbe pour qui nous avons pu trouver un toit, nous avons retracé les meilleures histoires de bonZour ! Résumé.

Le petit Jonathan Manneron sourit de nouveau

Son père a quitté ce monde brutalement, terrassé par la maladie le mardi 25 juillet 2017. Le petit Jonathan Manneron vit depuis, dans la maison de sa grand-mère avec sa mère Christabelle, à Bois-Marchand. Son père, un jeune homme de 17 ans avait été retrouvé mort sur le canapé sur lequel il dormait ce soir-là. «J’ai essayé de le réveiller, il ne répondait pas. Sa main était froide, tellement froide…», avait déclaré Christabelle. Même si les marques retrouvées sur le corps du jeune Jonathan les ont intriguées, l’autopsie a révélé que ce dernier était mort de cause naturelle. bonZour ! a été touché par le quotidien difficile de cette famille mais aussi par la tristesse qui se lisait sur le visage de Jonathan. Pour leur venir en aide, le quotidien a sollicité l’aide des supermarchés Dreamprice. Ainsi, depuis quelque temps, le petit reçoit un paquet de couches et une boîte de lait chaque semaine. Un geste qui a marqué un tournant au sein de l’équipe de bonZour ! Depuis, nous tentons de faire du journalisme afin d’apporter un peu plus de soleil dans la vie de nos lecteurs.

Bébé Matthieu* a pris du poids

Souvenez-vous, nous avions fait appel à votre générosité pour venir en aide à Matthieu (prénom modifié). C’était le 9 octobre. Le bébé est né prématurément d’une mère de 15 ans. La jeune fille s’est retrouvée à la rue après son accouchement. C’est l’organisation non-gouvernementale (ONG) Passerelle qui l’a alors recueillie. L’adolescente que nous avons appelée Catie a accouché de son enfant deux mois avant la date prévue. Et Matthieu peinait à prendre du poids. Le médecin lui a alors prescrit des boîtes de lait spéciales pour bébés prématurés. Des boîtes de lait qui coûtent malheureusement trop cher pour l’ONG. La Sentinelle avait alors lancé un appel à l’aide. Aux dernières nouvelles, Matthieu se porte très bien. Nous avons rencontré sa maman récemment. Catie a repris des couleurs, son bébé aussi.

Akash Baluckram a pu se transformer en père Noël

C’est en novembre que bonZour ! avait parlé de lui. Membre du Rotaract de Rose-Belle depuis 2013, club créé par son grand-père, Akash Baluckram, un jeune homme de 26 ans œuvre pour rendre la vie de ceux dans le besoin moins pénible. Nous l’avions rencontré et il voulait organiser un tournoi de billard dans le but de récolter des cadeaux afin de les distribuer à des enfants moins fortunés. Une semaine avant Noël, Akash Baluckram et toute son équipe ont réussi le pari. Ils ont pu offrir un beau Noël aux enfants qui habitent le Sud du pays et qui sont pour la plupart des orphelins. Nombreux étaient les Mauriciens à avoir entendu l’appel du jeune garçon et à y avoir répondu.

Les Sobhee et leur maison du bonheur

Cette famille a vécu dans une petite bicoque en tôle pendant 45 longues années. Mais de bons Samaritains ne sont pas restés insensibles à une vidéo qui circulait sur le réseau social Facebook. bonZour ! avait aussi fait état de cette histoire. En effet, c’est un religieux, Arvesh Sharma Dabedeen, dont le cœur a été touché par les images qui a pris contact avec la famille. Depuis, c’est toute une aventure qui a démarré pour celle-ci plongée dans la misère. Avec une équipe, le religieux a lancé le Sobhee House Project, rassemblé des sponsors et construit une nouvelle maison pour cette famille. «Dan rev ousi zamé nou ti pansé pou gagn sa led-la», lâche Poosmawtee Sobhee, des larmes de joie aux yeux lorsqu’elle réalise que sa maison prend, petit à petit, forme. 

Ce qui a touché le jeune homme : ils sont neuf à vivre dans une maison dont le toit est criblé de trous. Aussi, «les deux parents sont des personnes âgées et ils ont deux enfants malades et handicapés». Suite à son appel lancé à travers bonZour !, de nombreuses personnes n’ont cessé de prendre contact avec lui. Des professionnels, des directeurs de compagnies de construction et d’autres qui souhaitaient apporter leur soutien à ce projet. En effet, quelques semaines plus tard, Seeneevassen Moothoosamy, le directeur d’une compagnie de construction, s’est présenté à Arvesh Sharma Dabedeen pour lui informer qu’il compte construire bénévolement la maison des Sobhee. «Apré nou inn gagn Gamma ki’nn sponsor nou pou blok, Kolos ki’nn donn nou sima ek ban lézot dimounn ki’nn propoz pou donn koudmé», ajoute l’initiateur du projet. Résultat des courses : la construction de la maison de rêve peut commencer. Malgré quelques difficultés rencontrées au cours des travaux notamment avec le système de canalisation pour l’évacuation d’eau ainsi que des drains se trouvant autour de la maison, la bâtisse a pu progresser. La maison est même équipée d’un cabinet d’aisance adapté à une personne souffrant d’un handicap. De quoi réchauffer le cœur de Poosmawtee Sobhee.

Rossun Maharaullee respire mieux grâce à la générosité des internautes

C’est encore une histoire qui a bouleversé énormément de gens. Lorsque nous avions rencontré Rossun Maharaullee, nous étions loin de nous douter que son histoire aurait suscité autant de réactions sur la toile. Cette ancienne enseignante nous avait raconté comment sa vie a basculé depuis qu’elle a découvert sa maladie, il y a à peu près une dizaine d’années. Maladie que peu de gens connaissent mais dont souffre énormément de personnes, en silence. D’ailleurs, Rossun Maharaullee nous a décrit sa maladie comme étant une tueuse silencieuse.

Il y a d’abord eu l’incompréhension de ses proches, puis les symptômes qu’elle ne comprenait pas, ensuite, le diagnostic du médecin et enfin, un long cheminement qui l’a rendu malheureuse. «Je commençais à oublier des choses. Je disais des choses, ensuite j’oubliais. J’ai eu des ennuis avec mes collègues et j’ai compris que je devais arrêter de travailler», nous disait-elle lorsque nous l’avions rencontrée chez elle. Les larmes aux yeux, Rossun Maharaullee nous expliquait comment depuis quelques années, elle s’endort chaque soir avec un appareil qui ne fonctionnait pas comme il le fallait. Un appareil qui faisait énormément de bruit et qui l’obligeait à changer de chambre pour dormir dans celle de son fils. C’était pour que ce dernier puisse veiller sur elle le soir et la réveiller au cas où elle serait prise d’une crise. «Je me suis rendue à l’hôpital et les médecins se sont moqués de moi. On me prenait pour une folle. Je ne savais pas exactement ce que j’avais mais je n’allais pas bien

Après notre article paru dans bonZour !, de nombreux internautes ont réagi. Des messages de soutien et des gens qui racontaient qu’ils avaient les mêmes symptômes sans savoir qu’il s’agissait d’un trouble, il y en a eu des tonnes. Et puis, il y a eu ce Mauricien qui nous a contactés pour retracer Rossun Maharaullee. Il voulait lui donner un appareil plus performant. Peu de temps après, à la rédaction, nous avons reçu l’appel d’une Mauricienne vivant à l’île de La Réunion. Il s’agissait de Radha Véloupoulé. Son époux ayant souffert de l’apnée du sommeil pendant des années, elle connaissait déjà la maladie. Elle nous a alors demandé d’accepter de la rencontrer en présence de Rossun Maharaullee. Nous acceptons. Radha Véloupoulé a ramené un appareil sophistiqué que l’Association Réunionnaise Assistance Respiratoire (ARAR) a bien voulu offrir à Rossun Maharaullee à la demande de Christian Véloupoulé, l’époux de Radha. Depuis, les nuits de cette mère de famille sont bien plus sereines.

Les œuvres de Benji et Vinci ont séduit

Ils ont du talent. Or ils n’étaient pas réellement conscients. Benji et Vinci Gouyaïe sont deux artistes que nous avons rencontrés, il y a peu. Le rendez-vous était pris au Caudan. Les deux jeunes hommes étaient pile à l’heure pour nous raconter leur quotidien. Quotidien qui est malheureusement loin d’être facile. Surtout pour Vinci qui souffre d’un handicap depuis la naissance. Sa main droite n’arrête pas de trembler, ce qui rend la réalisation de ses gravures sur bois quelque peu compliquée. Toutefois, hors de question pour le jeune habitant de La Tour Koenig de jeter les armes. Il fait alors de son mieux pour tracer les objets qu’il souhaite graver sur le bois. Après la publication de l’article sur les frères Gouyaïe, ils ont été contactés par une passionnée d’art. Cette dernière est une étrangère vivant à Maurice depuis un bout de temps déjà. Elle leur a commandé un grand tableau. Un défi que Benji, dont la spécialité est le crayonnage, promet de relever.