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Fabrication de maquettes: la passion de père en fille

31 décembre 2017, 13:59

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Fabrication de maquettes: la passion de père en fille

Elle était encore toute petite lorsque son père, Harel Célestin, a ouvert sa compagnie, La Pirogue Maquette de bateau. À l’époque, Aurélie ne pouvait qu’être éblouie par tout le processus de fabrication. Elle accompagnait fréquemment son père dans les hôtels où il exposait ses maquettes, faites à la main. «Les clients prenaient plaisir de me voir accompagner et aider papa. Du coup, je recevais aussi des tips, ce qui n’était pas pour me déplaire.»

Aurélie est entrée dans le coeur du métier il y a un an, pour soutenir son père, âgé de 63 ans. «Je ne veux pas voir disparaître tout ce pour quoi il s’est battu durant ces années», nous confie-t-elle. «Ce n’est pas toujours facile de travailler ensemble, mais son dévouement, sa passion et son grand coeur sont ce qui m’inspire le plus.»

Harel Célestin, a ouvert sa compagnie, La Pirogue Maquette de bateau.

Les oeuvres des Célestin sont des modèles de bateaux de guerre ayant existé. Les deux seules exceptions étant le Black Pearl, de la saga Pirates des Caraïbes, et le Brillant, le navire de la bande dessinée Tintin.

Dans l’atelier de La Pirogue Maquette de bateau, Aurélie, son père, le frère de ce dernier et des ouvriers fabriquent minutieusement chacune des pièces qui composent les maquettes. Celles-ci sont, par ailleurs, des répliques exactes de leur modèle grandeur nature. La preuve : la fabrication se fait à partir des plans originaux de navires.

Harel Célestin, a ouvert sa compagnie, La Pirogue Maquette de bateau.

La famille Célestin fait aussi dans la plantation d’Araucaria, le sapin de Noël. Du coup, avec les expo-ventes de maquettes et la vente de sapins, décembre est l’un des mois les plus chargés de l’année pour l’entreprise. Mais Aurélie ne s’en plaint guère. «Choisis un métier que tu aimes et tu n’auras plus jamais à travailler.» C’est là son dicton à elle.

Malgré le travail manuel, les mains d’Aurélie sont toujours bien manucurées. «Il faut bien que la productrice soit aussi présentable que son produit», nous dit-elle, en riant.

Souriante, bricoleuse en plus d’avoir la parole facile, la jeune femme entretient avec ses clients une relation dynamique. C’est toujours de la bonne humeur quand on se rend à l’atelier.