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Petite-Rivière: village en effervescence
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Petite-Rivière: village en effervescence
Non loin de Grande-Rivière-Nord-Ouest, séparée par le village de Richelieu, se trouve Petite-Rivière. La localité aurait été ainsi nommée pour la démarquer du village de Grande-Rivière, un peu plus au Nord.
Petite-Rivière grouille de vie. Et c’est ainsi depuis aussi longtemps que ses habitants s’en souviennent. Ils ont été témoins du passage du temps avec, entre autres, le paysage où la nature a cédé sa place aux entreprises et autres infrastructures.
En effet, ces dernières décennies ont assisté à de nombreux développements à Petite-Rivière. Et le village au passé riche continue son évolution. Situé à quelques minutes de la route menant à Port-Louis, il s’est révélé être très attrayant pour les affaires. Les commerces fleurissent des deux côtés de la route principale.
Petite-Rivière abrite une zone industrielle, avec de nombreuses usines et compagnies spécialisées dans le manufacturier. Notamment dans la confection de vêtements, de peluches, mais aussi de sacs.
Le village est aussi le berceau d’artistes de renom. La famille Cassombo, à travers le séga de Josianne Cassombo, a porté le nom du village loin, jusqu’en Europe et en Afrique. «Les touristes venaient de loin pour assister aux soirées ségas dans ma cour», relate l’interprète de Tangale. Aujourd’hui, le séga typique est maintenu vivant grâce à d’autres groupes et artistes comme Révélation Zeness Ti Riviere et Nancy Desrougères.
Petite-Rivière a aussi été la demeure d’hommes illustres. Marcel Cabon est de ceux-là. Le journaliste et auteur du roman Namasté y a vécu. C’est dans ce village que celui qui devait marquer la littérature locale par ses écrits a passé son enfance, fréquentant l’école du village et les «petites gens», comme il les décrivait. Ces personnes travaillaient la terre qu’elles appréciaient tant. L’auteur devait même décrire leur amour pour la terre ainsi : «Et tel était leur amour de la terre qu’une grande joie leur gonflait le coeur quand les cannes étaient mûres et que cent mille panaches fleurissaient la plaine, comme l’armée d’un maharajah.»
Marcel Cabon se rendait également à l’église du village, le Saint Coeur de Marie. Celle-ci a été bâtie par un autre homme qui a laissé ses traces dans l’île, le Père Laval. Toute en pierre, l’église a été érigée en 1849, comme le rappellent les inscriptions sur place.
Au fil des années, d’autres bâtiments sont sortis de terre, symbole d’un village en pleine évolution. Il y a, par exemple, le collège St Mary’s West qui, avec ses jeunes athlètes, fait briller Petite-Rivière.
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