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Des sinistrés: «Nous demandons au gouvernement de nous aider»

21 janvier 2018, 16:47

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Des sinistrés: «Nous demandons au gouvernement de nous aider»

Au total, ils étaient 4 043 sinistrés de la forte tempête tropicale Berguitta à avoir trouvé refuge dans des centres à travers le pays. Des 79 centres ouverts, 29 sont toujours opérationnels. Si certains réfugiés ont fini par regagner leur domicile, d’autres sont, en effet, toujours sur place. N’ayant, disent-ils, nulle part où aller.

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À l’instar de Jean-Claude, qui se trouve actuellement au centre communautaire de Résidence Vallijee, tout comme quelque neuf autres familles. Il explique que des officiers de la National Empowerment Foundation ainsi que de la Special Mobile Force se sont rendus chez lui, hier, samedi 20 janvier, pour faire un état des lieux. «Bann-la inn trouvé pa pou kav fer nanyé», dit-il, abattu. L’homme espère une aide du gouvernement.

De son côté, un autre sinistré insiste sur le fait qu’il ne demande pas la charité. Toutefois, il voudrait que les autorités lui donnent une maison. «Ti pou pli bon.»

En attendant, le paiement de la Food Allowance et de l’Evacuation Allowance aux réfugiés se poursuit demain, lundi 22 janvier. À ce jour, plus de la moitié des sinistrés ont été payés, ce qui représente une somme de Rs 2,5 millions. Certains, toutefois, estiment que le montant qui leur est remis n’est pas suffisant.

D’ailleurs, vendredi 19 janvier, ils étaient plus d’une centaine de réfugiés à s’être rendus au poste de police de Pope Hennessy. Rs 525 (Ndlr, Rs 175 quotidiennent sur 3 jours) par personne, «li pa sifizan. Inn ariv ler pou donn nou plis. Nou pa pé diman millions», ont fait ressortir certains. 

Le même jour, dans l’après-midi, un autre groupe de sinistrés a débarqué au poste de police de Terre-Rouge. Ces personnes dénonçaient le fait que le bureau de la Sécurité sociale de la localité ait fermé ses portes sans qu’ils n’aient été payés. «Il n’y a que quelques personnes là, mais lundi il y en aura plus de 300», se sont-elles indignés. Avant d’ajouter qu’elles étaient «traitées comme des chiens».

De son côté, lors d’une conférence de presse, hier, samedi 20 janvier, la ministre Roubina Jadoo-Jaunbocus a annoncé la mise sur pied d’un comité ministériel qui se penchera sur le problème des logements sociaux à long terme. «Le but est de trouver des solutions rapides. Certaines familles vivent dans des conditions inhumaines depuis plus de trente ans.»