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Mort de Dilan Éléonore à Madagascar: «Ma quête pour la vérité n’a pas été vaine», dit son père

31 janvier 2018, 08:03

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Mort de Dilan Éléonore à Madagascar: «Ma quête pour la vérité n’a pas été vaine», dit son père

Les doutes d’Elvis Éléonore ont été confirmés. Son fils Dilan Éléonore, décédé à Madagascar le 24 novembre, n’est pas mort après un délit de fuite, comme annoncé par la police malgache. Ni n’a succombé à une maladie non transmissible, comme stipulé sur son certificat de décès.

L’autopsie, pratiquée après l’exhumation du corps du jeune homme de 23 ans au cimetière de St-Pierre, hier, mardi 30 janvier, a révélé qu’il est mort des suites d’une hémorragie sous-arachnoïdienne suivant une fracture du cou. «Ma quête pour la vérité n’a pas été vaine. Mon fils a été assassiné», confie son père.

De plus, les médecins légistes, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal de la police, et le Dr Satish Boolell, dont les services ont été retenus par la famille, pensent que Dilan Éléonore aurait été victime d’une agression. Ses blessures ne sont pas compatibles à un accident. Ils ont donc conclu à un foul play.

Elvis Éléonore avait noté des incohérences sur le certificat de décès de son fils. C’est pourquoi il a porté plainte au CCID. Il a réclamé une contre-autopsie pour dissiper les zones d’ombre. Sa demande a été agréée par la cour de Moka.

Dilan Éléonore serait mort à la suite d’un hit-and-run le vendredi 24 novembre, à son arrivée à Madagascar. C’est, du moins, ce que la police malgache a déclaré. Mais, par contre, selon des informations obtenues au niveau du CCID, le jeune homme aurait été agressé dans une boîte de nuit.

Dilan Éléonore, qui était employé sur un bateau de croisière, était parti rejoindre sa mère. Cette dernière travaille dans la Grande île.

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