Ce projet de logements a récemment été présenté aux habitants. Ces derniers se sont prononcés contre le fait que des maisons de la NHDC soient construites à l’endroit identifié car le terrain serait propice aux inondations. selon eux.

Mohit Bachoo, le conseiller de district representant Petite-Julie explique qu’il n’est contre aucun projet du gouvernement en général. Mais il se dit concerné par la vie et la sécurité de n’importe quelle personne. «Quand il y a un problème, il faut le dire avant qu’il ne soit trop tard.» Depuis peu, il a été annoncé que des maisons de la National Housing Development Company (NHDC) seraient construites prochainement à Petite-Julie. «Ce qui est fantastique car cela apportera des développements dans l’endroit», indique-t-il.

Sauf que le terrain identifié pour un tel projet ne serait pas idéal. «Après les récentes grosses averses pendant les semaines écoulées, nous avons remarqué qu’il s’agit d’une flooddes cours d’eau à cet endroit précis. Ce qui pourrait s’avérer dangereux pour ceux qui viendront y habiter», explique-t-il. Il souligne aussi qu’il n’y a aucun panneau indicateur du projet présenté au habitants. Et ajoute qu’il suffit que le gouvernement considère de changer de site.

Il affirme que des habitants ont vu des personnes qui effectuaient des tests de sol dans les champs de cannes qui sont laissés à l’abandon depuis plus d’un an. «Ce qui nous a mis la puce à l’oreille, c’est que plusieurs véhicules font notamment le vaet- vient à cet endroit», ajoute le conseiller de district.

Estimant qu’il faut reconsidérer les choses alors qu’il est encore temps, Mohit Bachoo lance un appel au Premier ministre, Pravind Jugnauth. Au niveau du village de Petite-Julie, il dit qu’il n’y a pas vraiment d’autres gros projets de prévus par le conseil de district de Pamplemousses. Seule la rénovation du terrain de football est en ce moment envisagée.

Les plus gros problèmes de la région ? Le manque de poubelles. «La dernière fois qu’il y a eu une distribution de poubelles dans la localité, c’était en 2007. Ek isi tou dimounn kontan met prop. Inn ler donn nou nouvo poubel», soutient-il.

Il évoque aussi le transport en commun qui demeure un problème courant pour les villageois. D’ailleurs, aux dires de Mohit Bachoo, les habitants sont fatigués de faire des démarches pour qu’il y ait des améliorations à ce sujet.

«Sak enn erd tan gagn transport. Gramatin li pire. Les élèves rentrent en classe à 8 heures normalement, mais à 8 heures, ils sont toujours sur l’arrêt d’autobus», poursuit-il. Il demande aux autorités concernées de prendre en considération les doléances de ce village.