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Spectacle du 12 mars: les frères Joseph de la partie

12 février 2018, 13:55

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Spectacle du 12 mars: les frères Joseph de la partie

Aujourd’hui, lundi 12 février, cela fait pile un mois. C’est le temps qui nous sépare jour pour jour du 12 mars, date des 50 ans de l’Indépendance. Les affirmations officielles sont que le spectacle, ce soir-là, promet d’être grandiose. Mais nombreux sont les artistes contactés qui expliquent que, «pour l’heure, rien n’est confirmé». D’autres encore lancent : «Ankor pe vire tourne.»

L’un des temps forts de la soirée : la reprise de Donn to lame, par 25 chanteurs, sur le modèle de We are the world. C’est Gérard Louis qui est le directeur artistique et l’arrangeur pour cette chanson. Autour de lui, pour reprendre ce titre popularisé par Bahal Gowry : Désiré François, Alain Ramanisum et Laura Beg, Mario Justin et Nancy Dérougère, Sandra Mayotte, Meera Mohun, les Bhojpuri Boys, Mr Love, Bruno Mooken ainsi que Micheline Virahsawmy. Gérard Louis indique qu’il «y a d’autres artistes choisis par le ministère des Arts et de la culture». Si les répétitions n’ont pas encore commencé, un clip doit aussi accompagner cette reprise.

Côté danse, les organisateurs ont fait appel aux frères Samuel et Mathieu Joseph. Mais on ne sait pour l’heure s’ils vont reprendre Di Sel, la création qui leur avait permis de rafler la médaille d’or aux Jeux de la Francophonie. En toute logique, le spectacle devrait inclure les styles devenus patrimoine mondiaux : le séga typik et le geet gawai. Sauf que les institutions – centre culturel Nelson Mandela pour la culture africaine et Bhojpuri Speaking Union – affirment qu’elles n’ont pas été sollicitées. Dans le cas du geet gawai, une source rappelle que, «deux ans de suite, en 2015 et 2016, cela avait été ignoré». Il n’y avait pas eu de geet gawai dans le spectacle du 12 mars. D’aucuns expriment des craintes. Le comité organisateur comprend un senior lecturer du Mahatma Gandhi Institute, «plus sensible à la culture classique qu’au folklore».

Ce que l’on sait : il y aura 11 tableaux, avec 11 chorégraphies. Pierre Munbodh du Feeling Dance Group s’occupe de deux tableaux.

Pour la musique, il devrait y avoir un nu- méro avec une quinzaine de percussionnistes.