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Accident mortel à Curepipe: «Ma fille devait se trouver au collège…»
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Accident mortel à Curepipe: «Ma fille devait se trouver au collège…»
Elle est actuellement sous respiration artificielle. Cette collégienne de 17 ans a dû subir une intervention chirurgicale en toute urgence, hier, mardi 20 février. Plus tôt le même jour, plus précisément vers 9 h 45, elle a été impliquée dans un accident de la route. «À cette heure-là, ma fille devait se trouver à l’école», lâche la mère de la jeune fille, qui nage en pleine incompréhension.
L’accident s’est produit à proximité du SBM Park. La moto d’Aman Dowlut, 22 ans, est entrée en collision avec un camion. Il n’a pas survécu à ses blessures.
La collégienne voyageait avec Aman Dowlut. Grièvement blessée, l’habitante de St-Pierre est admise à l’hôpital Jawaharlal Nehru, à Rose-Belle. À l’entrée de la salle des soins intensifs, ses proches se sont regroupés. Sa mère est toujours sous le choc depuis l’appel de la police hier matin. «La police m’a appelée pour me dire que ma fille a été blessée lors d’un accident de moto à Curepipe…» Cette mère de famille confie qu’elle ne sait pas ce que sa fille avait en tête et qu’elle ne connaît pas non plus la victime.
«Enn garson korek»
Les Dowlut, à Gangoo Lane, L’Escalier, abordent dans le même sens. «Aman devait se rendre au tribunal de Mahébourg. Nous ne savons pas ce qu’il est allé faire à Curepipe et qui est cette fille qui était en sa compagnie», soutient sa tante Devika.
Aman Dowlut a quitté son domicile vers 7 h 30, mardi 20 février. Avant de se rendre sur son lieu de travail, dans un atelier de menuiserie, il est allé chez un ami pour lui emprunter sa motocyclette. «Il lui a dit qu’il devait se rendre à Mahébourg», explique son frère Avish. Le jeune homme avait des démêlés avec la justice et devait se présenter régulièrement au tribunal.
C’est un ami d’Aman qui a alerté une partie de la famille. «Vers 10h30, enn kamarad inn téléfoné pou dir ki Aman inn fer aksidan. Mo papa ti sorti pou al lopital. Li pa ti ankor koné ki li’nn fini mor», lance Avish. L’autopsie a attribué son décès à des blessures multiples.
La victime est l’aîné d’une fratrie de quatre garçons. Deux de ses frères et lui ont vécu en compagnie de leur père depuis leur plus jeune âge. Sa mère s’étant séparée de son père en prenant le benjamin sous son aile. Le défunt a étudié jusqu’au CPE et ne montrait aucun intérêt pour les études. C’est ainsi qu’il a commencé à cumuler les petits boulots. Au dire de ses tantes, «li ti enn garson korek. Li viv pou li. Li ti éna so karakter, so lavi pa ti tro korek mé zamé li ti pé fronté».
Les funérailles d’Aman Dowlut se tiendront à 10 h 30, ce mercredi 21 février.
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