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Voyance et sorcellerie: voyons voir ce que dit la loi
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Voyance et sorcellerie: voyons voir ce que dit la loi
On l’avait prédit. L’article du magazine Weekly, intitulé The World of fortune telling & witchcraft : Christine Daguy exposed, paru dans l’édition du jeudi 22 février, a suscité l’intérêt des lecteurs et des internautes, mais également des autorités. La Mauritius Revenue Authority a ainsi ouvert une enquête sur la médium internationale Christine Daguy. Elle est soupçonnée d’évasion fiscale.
À part ça, que dit la loi à ce propos ? Selon l’article 26 du Code pénal, toute personne qui utilise quelque «subtle craft» – comme la voyance ou la sorcellerie – et un «device», genre boule de cristal, pour duper autrui, est considérée comme «an idle and disorderly person». Comprenez par là : personne désoeuvrée qui trouble l’ordre public.
Si les astres ne lui viennent pas en aide, ladite personne peut ainsi écoper d’une amende ne dépassant pas Rs 50 000 et d’une peine d’emprisonnement d’un an au maximum. Si elle récidive durant les 12 mois suivant sa condamnation, sa peine sera renouvelée.
Ce qui est certain, c’est que Christine Daguy, elle, n’a pas vu venir l’article de Touria Prayag, la rédactrice en chef de Weekly. Cette dernière a utilisé la technique du micro caché lors de la rencontre avec la médium. Elle s’est fait passer pour une veuve éplorée qui cherchait à entrer en contact avec l’esprit de son mari décédé. Sauf que ce dernier est bel et bien vivant.
Christine Daguy, elle, n’y a vu que du feu. La séance aura coûté Rs 5 500 à Touria Prayag et sa réputation à la médium… Cela fait 25 ans que Christine Daguy propose ses «services» aux Mauriciens ainsi qu’aux Martiniquais et aux Guadeloupéens, entre autres.
Esprit de l’arnaque es-tu là ?
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