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Facettes cachées de... Mahen Jhurry: un boxeur sur le ring

26 février 2018, 11:16

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Facettes cachées de... Mahen Jhurry: un boxeur sur le ring

Notre compatriote Mahen Jhurry, spécialiste de la boxe française, est un des rares Mauriciens à avoir été choisi pour devenir directeur technique national de boxe française en Inde. On comprend pourquoi lorsqu’on réalise qu’il ne vit et ne respire que par et pour le sport. Exception faite pour sa famille.

M. Jhurry, quelle est la différence entre la boxe française et la savate ?
Il n’y a aucune différence sauf qu’avant on appelait la boxe française savate et qu’aujourd’hui, on l’appelle la savate dans les pays francophones et la savate boxe ou savate boxing dans les pays anglophones. En Inde, je vais enseigner la savate et ses corollaires comme la savate défense, la savate forme et la canne de combat. C’est un gros boulot qui m’attend avec la formation de cadres, d’officiels, de juges, d’arbitres nationaux. Il me faudra animer plusieurs stages et autres séminaires à travers les six zones et ce, dans 37 États, de trouver une sélection masculine et féminine dans 11 catégories, préparer les tireurs pour le premier championnat d’Asie, qui aura lieu en Inde et le prochain championnat du monde qui sera une première pour l’Inde.

Que faites-vous durant votre temps libre et durant les week-ends ? 
Comme je suis de passage pour quelque temps à Maurice avant de mettre le cap sur l’Inde, en avril, je profite pour découvrir certains villages avec mes nièces. En général, les week-ends, je les consacre aux enfants de mon village, qui est St-Hubert, et je leur apprends les techniques de la savate, tout en formant des formateurs pour qu’ils continuent après mon départ.

Parlez-nous de votre famille.
Ma famille est actuellement en Tunisie. J’ai une fille de dix ans qui s’appelle Farah ‘baby’, qui vit avec sa mère. Elles n’ont pu faire le déplacement en raison de la scolarité de la petite. Je compte l’emmener avec moi en Inde, car elle apprécie la culture indienne, notamment la langue et la danse.

Cuisinez-vous ?
Je cuisine souvent en Tunisie. Je prépare du curry de poulet ou de poisson et j’adore le couscous.

Gourmand ou gourmet ?
Gourmand.

Un péché mignon ?
Le poulet masala ‘roche cari’ que ma mère prépare et dont elle seule a le secret.

Pratiquez-vous d’autres sports ?
De la marche rapide et la natation, surtout lorsque je suis à Maurice. Là, c’est presque sept jours sur sept, à la rivière comme à la mer.

Quels livres lisez-vous actuellement
Le Mahabharata, de Vyasa.

Qu’écoutez-vous à la radio ?
Je suis fan de musique arabe, mais en ce moment, j’écoute tout ce qui se joue à la radio mauricienne lorsque je suis en voiture.

Et la télévision ?
À la télé, je regarde surtout les informations et les émissions de sport, par exemple Sports 11.

Quel type de musique écoutez-vous ?
Un peu de tout, les chansons libanaises, celles de Bollywood, mais aussi les disques européens.

Pour vous, c’est quoi le bonheur ?
Le bonheur, c’est être en bonne santé et bien dans sa peau.

Qu’auriez-vous souhaité réaliser avant de quitter ce monde ?
Mon souhait est d’aider à développer une culture sportive à travers les coins les plus reculés du monde, car le sport, c’est la santé. Comme nous ne sommes pas éternels, ce serait bien tout de même de mourir un jour en bonne santé.