L’autopsie a attribué le décès d’Alexander Crouche, 6 jours, à un œdème pulmonaire. L’examen post-mortem a été pratiqué hier, lundi 26 février, par le Dr Sudesh Kumar Gungadin, chef du service médico-légal de la police. 

Pour en savoir plus, toutefois, il faudra attendre le rapport du Forensic Science Laboratory. Des prises de sang y ayant été envoyées à des fins d’analyse.

C’est vers 9 h 30, hier matin, que le nouveau-né est décédé à l’hôpital Victoria, à Candos. Selon sa mère, Sanah Crouche, c’est à la suite d’une injection d’antibiotique, la benzylpénicilline, que le drame s’est produit. D’ailleurs, un autre bébé, la fille de Suraj et Simi Lallbahadoor, se trouve actuellement aux soins intensifs de l’hôpital après qu’on lui a administré une injection. 

Au ministère de la Santé, ces cas sont pris très au sérieux. Une autre source autorisée explique que le ministère a demandé qu’une enquête soit menée au plus vite. Le rapport est attendu incessamment.

Du côté du Medical Council, le Dr François Tadebois affirme qu’ils ne peuvent enquêter dans cette affaire. Du moins, pour le moment. «S’il s’agit d’un médecin du public, le ministère fait son enquête en premier. C’est lui qui décide d’envoyer l’affaire au Medical Council. À ce moment, on ouvre une enquête.» 

Ram Nowzadick, président de la Nursing Association, fait, lui, ressortir qu’il ne faut pas émettre «des raisons farfelues qui ne tiennent pas la route» concernant ce drame. Il poursuit que les nouveau-nés sont fragiles et peuvent contracter des infections et que le personnel de la Neonatal ICU est bien formé pour faire face à ce genre de problème. 

Selon lui, les statistiques démontrent que les décès des nouveau-nés ont considérablement diminué. «Je suis convaincu qu’il y a une approche très professionnelle à la Neonatal ICU.»