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Atteint d’une tumeur au cerveau: Jairus, 4 ans, petit battant
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Atteint d’une tumeur au cerveau: Jairus, 4 ans, petit battant
À quatre ans seulement, Jairus Leroux mène un combat de grand. La petite boule d’énergie qu’il est veut pouvoir continuer à aller à l’école. D’ailleurs, depuis son admission à l’hôpital, après qu’on lui a diagnostiqué une tumeur «de la taille d’une orange» au cerveau, il n’a de cesse de demander au médecin «kan [mo] pou kapav al lakaz ? [Mo] envi rétourn lékol. »
Ses parents Beroska, 30 ans et Jason Leroux, 29 ans, ont découvert sa maladie au mois de novembre. Mais un mois avant, soit en octobre, les signes avant-coureurs étaient là... Entre les vomissements réguliers chaque matin et les sensations d’étourdissement dès qu’il se tenait debout, des médecins ont pourtant fait comprendre aux parents que le petit souffrait d’un mal de gorge.
Ce n’est qu’après avoir constaté que les médicaments prescrits ne servaient à rien que le couple a décidé de solliciter l’aide d’un spécialiste. C’est ce dernier qui a immédiatement décelé le problème, suivant la consultation et qui a recommandé les tests appropriés.
Admis à l’hôpital, Jairus a dû subir plusieurs interventions. Désormais, il doit se rendre en Inde pour la suite de son traitement. Bien que l’État leur a accordé une aide financière, le montant ne suffit pas. La maman de Jairus a dû quitter son emploi pour rester aux côtés de son fils malade alors que son papa a été contraint de changer de travail afin de pouvoir s’occuper de leurs jumelles, âgées elles, de six ans.
Une pension
«Une épouse à la maison est un énorme soutient lorsque l’on a des enfants. J’ai dû quitter mon job d’agent de sécurité pour ne pas travailler de nuit. Je cumule depuis des petits boulots qui me permettent de rentrer tôt et d’être disponible pour les démarches. Depuis, financièrement, ce n’est pas très facile... »
Ce jeune papa désemparé, assume cependant son rôle de chef de famille, sans faillir. Jason explique que depuis que leur fils est tombé malade, ce dernier a passé, au total, pas plus de dix jours à la maison. Hormis les couches, les va-et-vient quotidiens, depuis leur domicile à Mare-Tabac jusqu’à l’hôpital Victoria à Candos, Jason doit s’assurer que chacun des membres de sa famille ne manque de rien.
Le jeune père explique que depuis le mois de janvier, il attend en vain qu’un médecin de la sécurité sociale aille rendre visite à son fils, afin que ce dernier puisse percevoir une pension.
Après s’être renseigné auprès d’un parent dont l’enfant a dû se rendre en Inde pour les mêmes traitements et la radiothérapie entre autres, Jason doit rassembler de l’argent afin que sa femme et son fils ne soient pas dépourvus financièrement une fois dans la Grande péninsule. «Les parents dont la fillette s’est rendue en Inde s’y trouvent encore d’ailleurs. Ils m’ont expliqué que l’argent que les autorités allaient nous donner ne suffirait pas là-bas. Il y a des médicaments qu’il faudra qu’on achète à nos frais.»
Dès que Jairus aura débuté son traitement et qu’il ira mieux, Jason confie qu’il devra trouver un logement pour son épouse et son fils là-bas. Avant que ces derniers ne reviennent et qu’ils ne puissent entamer des démarches afin d’obtenir les documents nécessaires en vue de démarrer une collecte de dons.
Jairus, lui, continue à se battre courageusement.
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