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Rivière-des-Créoles: entre hier et aujourd’hui
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Rivière-des-Créoles: entre hier et aujourd’hui
Ici, le passé se mêle au présent. La montagne et la mer se côtoient harmonieusement. Donnant à ce village au riche passé un beau présent.
Rivière-des-Créoles... Il suffit que son nom soit prononcé pour que l’esprit vagabonde, qu’il remonte le temps. On imagine alors de belles créoles se baignant dans la rivière ou y faisant leur lessive. C’était peut-être le cas, avant, il y a longtemps, alors que le pays était une colonie française. Mais c’est désormais chose du passé. Ce cours d’eau, le long duquel coulent les souvenirs, traverse le sud-est de l’île depuis les hauteurs de Saint-Hubert, Richeen Eau, pour se jeter dans la mer. Et les lavandières qu’on y trouvait jadis encore il y a quelques années ont cédé la place à la modernité.
Repousser les frontières
Rivière-des-Créoles s’est d’abord enrichie d’une population d’anciens résidents du camp sucrier de Ferney, village voisin. Avec le démantèlement des camps et, par la suite, la mise en place du Voluntary Retirement System, des morcellements ont poussé çà et là, repoussant les «frontières» du village. L’autoroute du Sud, qui relie Ferney à PlaineMagnien a aussi changé la face de Rivièredes-Créoles. Qui se trouve désormais à moins de 10 minutes de l’aéroport.
Mais Rivière-des-Créoles n’a pas que sa rivière comme atout. Le village donne le dos à la montagne du Lion et fait face à la mer, à la baie de Mahébourg. Sans compter la richesse de son histoire, qui en vaut le détour. Dont la Pointe Brocus, petite langue de terre sur laquelle se trouvent une forêt de pins mais aussi un cimetière, qu’on aperçoit de loin. Cette parcelle de terrain appartenait à Jean Brocus, qui la reçut en cadeau du Gouverneur Terney, en 1776. À quelques pas de là se trouve la Falaise Rouge, qui a été un témoin privilégié de la bataille de 1810…
Décidément, que ce soit au passé ou au présent, Rivière-des-Créoles en vaut le détour.
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